mercredi 23 mars 2011 par Le Nouveau Réveil

Les militants de l'ex-Front Populaire Ivoirien (FPI), devenu La majorité Présidentielle (LMP), (qui en vérité n'est que La minorité présidentielle) de la ville d'Adzopé,ont décidé, de mener un combat à mort contre le ministre Patrick Achi.
Léon Monnet Emmanuel, maire de la ville d'Adzopé depuis 1995, président élu du Conseil général d'Adzopé, qui en plus, dix (10) ans durant a occupé le très important poste de ministre des Mines et énergie, en est le chef de file. La stratégie est toute simple : présenter le ministre des Infrastructures économiques, porte-parole du gouvernement légitime et légal du président élu à plus de 54% par les Ivoiriens, Alassane Ouattara, comme l'ennemi du peuple Akyè !
C'est ce qui est sorti du laboratoire des refondateurs d'Adzopé. Ce message est véhiculé, après une réunion tenue par les camarades de l'ex-président, usurpateur, dans les locaux de la mairie d'Adzopé, dans tous les villages des départements d'Adzopé, de Yakassé Attobrou et d'Akoupé. L'objectif, faire chuter au maximum la cote de celui que ses parents de la grande région Akyè (Adzopé, Alépé, Anyama, Yakassé Attobrou et Akoupé) appellent affectueusement " Adjou Alé ", l'homme de parole. Soucieux du bien-être des siens, des actes de développement ont été posés par lui dans la plupart des villages. Construction de maternité, réhabilitation de centres de santé et d'édifices religieux, construction de centre culturelfont partie de ses ?uvres.
Pendant que ce " vagabond du développement " travaillait, Léon Emmanuel ne pensait qu'à lui et à sa petite famille. Il crée son entreprise (2TM), dont la gestion est confiée à son fils Monnet Eugène, à qui il a donné l'exclusivité de vente du gaz pétro ivoire de toute la région de l'Est. Il s'achète des dizaines de camions, se construit des immeubles en bon refondateur, il devient un homme d'affaires qui, comme bon nombre de ses camarades de parti, devenu un nouveau riche, s'occupe de lui et de lui seul. Et pis, il combat tous les projets du ministre Patrick Achi ! Les populations se souviennent de son opposition farouche au projet de réhabilitation de l'hôpital général d'Adzopé. Ce projet, monté par le ministre Achi, d'un coût de plus de six cent millions (600.000.000) millions de nos francs, financé par la coopération belge fait aujourd'hui la fierté et le bonheur des populations. Ironie du sort, le premier patient (sérieux) de cet hôpital réhabilité est celui qui l'a combattu, Léon Monnet Emmanuel, tombé à trois (3) reprises, publiquement au stade municipal, lors d'un meeting du refondateur en chef, l'ex chef d'Etat, son patron Koudou Laurent Gbagbo. Pour mémoire, à ce meeting, Adopo Laurent, porte voix, ce jour-là, de l'ex ministre des Mines et de l'énergie, a attribué la paternité du bitumage du tronçon Abidjan-Adzopé et de la voirie de la commune d'Adzopé à Léon Monnet Emmanuel, alors que tous (même Gbagbo) savent que ces deux projets sont l'?uvre du ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi. Selon des garants de la tradition, les ancêtres Akyè, implorés avant la cérémonie, ont frappé trois (3) fois l'usurpateur.
Le bilan est là, 16 longues années passées à la tête de la commune d'Adzopé, 12 années au poste de ministre (il a été ministre depuis 1999 après le coup d'Etat militaire), aucun acte concret de développement en faveur de ses parents qui unaniment, l'accusent à juste raison, de ne pas aimer Adzopé, qui lui a pourtant tout donné. Ministre de l'Energie durant une décennie, la ville dont il est le premier magistrat depuis quinze (15) ans, est la ville la moins éclairée du pays. C'est cet homme en mal de publicité, qui veut " tuer ", le bâtisseur, l'agent de développement dont la compétence dépasse les frontières ivoiriennes.
Aujourd'hui, en cette période de crise postélectorale, à nous imposée par les mauvais perdants qu'ils sont, ce sont des armes blanches et à feu qu'ils distribuent aux jeunes désoeuvrés des villages Akyè. Plus d'une dizaine de ressortissants de la région du zanzan ont été froidement abattus à coups de gourdin et de machettes par ces jeunes. Les premières victimes, des ressortissants de Bouna, sont passées de vie à trépas dans le village de Bouapé, avec la caution des sieurs Kouao Kouao Louis XIV (très proche collaborateur du ministre Monnet), Ako Ohoueu, Kouao Kouassi, Ako Matchado (un policier) et Ohoueu Kouassi, tous militants LMP, le dimanche 27 Février dernier. La dernière victime est l'infortuné Ouattara El Hadj Mory Sindou, fils de Bondoukou, découpé à la machette, le lundi 20 Mars dernier à Moapé, village situé à moins de 10 km d'Adzopé, sur l'axe Akoupé-Adzopé. Le ministre Patrick Achi a aidé des centaines de jeunes à apprendre des métiers (métiers du bâtiment, art et culture) et à se prendre en charge. Cet homme ne peut aujourd'hui détruire ce qu'il a construit !
Amankébou Kouachi



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