mercredi 23 mars 2011 par Le Temps

Le ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant s'est engagé à soutenir les efforts de réformes de la Cgrae.
Je veux ici féliciter le conseil d'Administration et la Direction générale pour l'action méritoire de transformation et de gestion efficace de la structure, souvent conduite dans des circonstances très difficiles avec des tensions de trésorerie, parfois même dans un environnement quelquefois hostile. Tels sont les propos du ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, le ministre Danielle Boni Claverie, hier mercredi 23 mars 2011, au siège de la Caisse générale des retraités des agents de l'Etat (Cgrae), dans le cadre d'une visite consacrée aux Institutions sous sa tutelle. Pour le ministre, la conscience du chemin à parcourir ne doit pas cacher les améliorations à apporter. Et si cette structure a su mettre sur pied un comité interministériel chargé de reformer la Cgrae, c'est parce qu'il était tout simplement impératif de restructurer l'institution. Le ministre a exprimé sa satisfaction de voir la Cgrae tenir ses engagement vis-à-vis des pensionnés en versant régulièrement et cela tous les mois, les pensions, allocations, rentes et autres réversions de pensions aux veuves. Même si la situation actuelle de la Cgrae montre des charges qui conduisent au déséquilibre structurel, cette institution a su innover, transformer et offrir un cadre agréable à ses pensionnés en investissant au siège et en ville, avec la construction de la maison du retraité aux II-Plateaux 7e tranche. Dans la même veine, la Cgrae soucieuse du bien-être et surtout de la longévité et du confort du retraité, a fait des aménagements dans son programme de paiement des pensions en démarrant la paie le 25 du mois et le prolonge jusqu'au 25 du mois suivant. Une disposition prise pour éviter l'encombrement aux caisses selon les tranches d'âge. Quant au Directeur général M. Aho Jean-Jacques, il a fait un plaidoyer pour sa structure. Il a fait savoir à cet effet que, la situation de déséquilibre que vit la Cgrae nécessite des réformes urgentes pour éviter l'effondrement de ce bel outil de solidarité nationale. Car, en l'absence des réformes a-t-il insisté, ce déficit atteindrait le niveau de 266 milliards en 2050, soit 1 % du Produit intérieur brut (Pib) de la Côte d'Ivoire en cette même année. Les propos du Dg, ont été soutenus par ceux du Pca, M. Gustave Djédjé Fagnidi.

Jean-Baptiste Essis
essisjb@hotmail.fr


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