samedi 26 mars 2011 par Le Nouveau Courier

Le président français Nicolas Sarkozy, tête de file de la Ligue internationale contre Gbagbo (Lig), a passé depuis hier la vitesse supérieure dans sa guerre contre les Ivoiriens.

Le dictateur de président français, Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca, n'a pas attendu longtemps pour dévoiler ses réelles intentions dans la guerre que mène son poulain Alassane Ouattara à la Côte d'Ivoire, après avoir entrainé l'Onu dans des bombardements en Lybie. Si hier, son prédécesseur Jacques Chirac a littéralement détruit la quasi-totalité de la flotte aérienne de l'armée ivoirienne, aujourd'hui, c'est autour de Nicolas Sarkozy de man?uvrer afin de détruire l'armement des Fds qui courageusement font face à l'agression des rebelles et autres mercenaires nigérians, sénégalais et burkinabé. Alors qu'il était hier au sommet des dirigeants des pays de l'Ue à Bruxelles (Belgique), Nicolas Sarkozy a trouvé le moyen de s'inviter, une fois de plus, dans son passe-temps favori, la crise ivoirienne. Il a annoncé devant les médias que la France avait déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'Onu, en vue de faire cesser les tirs à l'arme lourde à Abidjan. Qui vise principalement sinon exclusivement les éléments des Fds, accusés par Sarkozy d'utiliser des armes lourdes pour se défendre contre les rebelles d'Alassane Ouattara. C'est un scandale qu'on tire à l'arme lourde à Abidjan. Il faut au minimum qu'Abidjan soit interdite aux armes lourdes, a déclaré le président français. La France a déposé une résolution au Conseil de sécurité dans ce sens. Et il serait choquant d'occulter le drame vécu par la population d'Abidjan, a-t-il tenté de justifier sa démarche.

On le devine aisément, la démarche de Paris vise très clairement à museler les forces régulières et empêcher des contre-offensives pour mettre hors d'état de nuire les rebelles d'Alassane Ouattara. Qui après quelques semaines d'agitation à Abidjan, sont rentrés dans leur coquille, en attendant leur renforcement en armement et en hommes par l'Onuci. Le président français qui sait que si rien n'est fait, son projet de déstabilisation de la Côte d'Ivoire tomberait à l'eau, a décidé de s'investir un peu plus dans le dossier. En prétextant la protection de civils comme ce fut le cas pour la Libye. Et dans le même temps, il évite de relever que les rebelles de son poulain Ouattara, attaquent les Fds et les civils à l'arme lourde à Abobo, Attécoubé, Koumassi, Yopougon et Adjamé.

Frank Toti


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