lundi 28 mars 2011 par Le Patriote

Un sérieux revers pour Laurent Gbagbo. Après l'Afrique du sud et son président Jacob Zuma, c'est au tour de José Eduardo dos Santos, son soutien indéfectible, de le lâcher. Le chef de l'Etat angolais vient à son tour de reconnaître Alassane Ouattara comme le seul Président élu de Côte d'Ivoire.
Mardi dernier, le ministre angolais des Affaires étrangères, Georges Chikoti, a publiquement déclaré sur la Televisao Publica de Angola (télévision d'Etat) que son pays s'alignait sur la position de l'Union Africaine, qui a, rappelons-le, confirmé récemment à Addis-Abeba l'élection d'Alassane Ouattara. Toutefois, l'Angola, selon des propos de M. Chikoti, rapportés par la très officielle agence AngolaPress, continue à défendre l'option du dialogue dans la crise en Côte d'Ivoire , notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale. C'est manifestement un cuisant échec pour Laurent Gbagbo, même si le chef de la diplomatie angolaise s'est évertué à nuancer ce lâchage.
Celui qui usurpe aujourd'hui le pouvoir envers et contre tous, apparaît désormais plus isolé que jamais sur la scène diplomatique. Hormis Robert Mugabé qui, du reste, partage son pouvoir avec son Premier ministre Morgan Tsvangirai, le seul allié véritable de Laurent Gbagbo est le dictateur gambien Yahya Jammeh, qui continue de lui fournir son territoire comme pour le transit des armes et mercenaires. En violation flagrante de l'embargo imposé par les Nations unies à la Côte d'Ivoire.
L'étau se resserre de plus en plus autour du président sortant. Ses jours au Palais présidentiel semblent vraiment comptés
YS


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