Pendant que les autres banques commerciales ont jugée plus prudent de fermer leurs agences par soucis de préserver leur liquidité, leurs cons?urs nationales sont restées ouvertes. Chose étrange, la clientèle de cette catégorie demeure sereine, et les opérations s'y déroulent normalement, faisant totalement fit de la crise bancaire que vit la nation ivoirienne actuellement.
Un petit tour en fin de semaine dans 4 d'entre elles, a permis de nous rendre compte que celles-ci procèdent à un véritable débauchage des clients issus des autres banques ayant baissé rideaux.
BHCI débordée de nouveaux clients
A la BHCI, notre équipe de reportage a pu constater qu'un stand spécial a été aménagé pour recevoir les fonctionnaires de la BICICI et de la SGBCI, ayant été tout récemment affectés dans cette banque. C'est donc environ une trentaine de personne qui attendait sagement leur tour, documents en main, afin de pouvoir ouvrir officiellement leur nouveau compte.
Un sondage rapide nous permet de remarquer que la plupart d'entre elles ne souhaitent plus retourner dans leur banque d'origine. L'affluence à la BHCI est réelle, tous les responsables sont débordés et ont du mal à recevoir même des visiteurs qui continuent d'arpenter les différents couloirs, fatigués d'attendre qu'on les reçoive enfin.
Nous nous rendons tout de suite à un guichet de paiement pour nous renseigner sur le fonctionnement normal de cette banque. La gentille caissière qui nous reçoit nous encourage à suivre le mouvement. C'est-à-dire, à ouvrir notre compte à la BHCI sans hésiter. Elle nous fait savoir que depuis la nationalisation des deux banques à participation française, l'engouement est réel et de nombreuses personnes affluent pour l'ouverture de nouveaux comptes.
Interrogée sur le taux de plafonnement, cette jeune dame nous surprend en nous informant que la BHCI ne se sent nullement concernée par cette mesure, et que sa clientèle effectue le montant des retraits comme bon lui semble.
La BNI envahie pour l'ouverture de nouveaux comptes
Nous mettons le cap sur l'agence principale de la BNI, toujours à la rue des banques au Plateau, le constat est le même. Une longue file indienne est dressée à l'entrée. Nous faisons la queue et réussissons à y faire notre entrée. Une fois à l'intérieur, nous avons même du mal à circuler normalement sans bousculer autrui, tellement la banque est remplie de clients. Mais, en lieu et place de visages renfrognés auquel on s'attendait beaucoup plus, ce sont des personnes
qui bien qu'impatientes pour la réalisation de leurs opérations, affichaient un petit air détendu à la vue des autres clients qui effectuaient leurs retraits dans la tranquillité la plus totale. Nous nous dirigeons vers le service clientèle pour mesurer le niveau d'affluence en termes de nouveaux clients
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