mardi 29 mars 2011 par AFP

Les combattants du président reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara ont rapidement progressé mardi
vers le Sud ivoirien, menaçant le régime du chef d'Etat sortant Laurent
Gbagbo, qui a demandé un "cessez-le-feu immédiat".
"Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et à l'ouverture du dialogue
sous la médiation du haut représentant de l'Union africaine (UA)", a déclaré à
l'AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello.
"Nous avons reçu un courrier de l'UA nous invitant à une négociation dans
le cadre de l'UA, du 4 au 6 avril à Addis Abeba. On n'a pas encore répondu
mais il n'y a pas de raison de refuser une occasion de dialoguer", a-t-il
ajouté
Mais avant même cette demande de fin des hostilités, M. Ouattara et ses
alliés ont donné le ton: "toutes les voies pacifiques pour amener Laurent
Gbagbo à reconnaître sa défaite (à la présidentielle de novembre) sont
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Le porte-parole du gouvernement Gbagbo a démenti ces informations, estimant
qu'il s'agissait d'une "diversion" de l'Onuci.
La voie des armes choisie par le camp Ouattara fait suite à l'échec de tous
les efforts diplomatiques tendant à résoudre pacifiquement la crise née du
scrutin présidentiel du 28 novembre, qui devait sortir le pays d'une décennie
de crise politico-militaire.

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