mardi 29 mars 2011 par Le Temps

Les jeunes patriotes sont émoussés. Les Ivoiriens sont fatigués de soutenir le président sortant Laurent Gbagbo. Il n'a plus le soutien de l'armée. Sur 55000 hommes, il ne reste que 5000, Dixit Young Yin Choï lors d'un entretien sur la radio mille collines , du moins Onuci Fm basée à l'Hôtel Sebroko. La dernière démonstration de force des Ivoiriens à l'appel de Charles Blé Goudé samedi dernier, à la place de la République, au Plateau vient définitivement clouer le bec au Sud-Coréen et à tous les détracteurs du président de la République Laurent Gbagbo. Comme en 2002, ces Ivoiriens ont pris d'assaut cette mythique place, symbole de la résistance. Combien étaient-ils ? 2 à 3 millions ? En tout cas, les spéculateurs et autres sorciers en chiffres ne pourront le dire exactement. Venus de Yopougon, Koumassi, Port-Bouët, Treichville, Marcory, Cocody et même des communes d'Adjamé, Abobo, Anyama, les Ivoiriens n'ont pas voulu se faire conter cet autre grand rassemblement historique. Cette marée humaine, à vrai dire, doit interpeller Nicolas Sarkozy, Barack Obama et leurs marionnettes de Choï et Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu) qui pensent que le peuple de Côte d'Ivoire ne soutient pas son digne fils Laurent Gbagbo. Que non ! Ils se trompent. En Côte d'Ivoire, depuis plusieurs années, les Ivoiriens ont fait leur choix. Celui de suivre un homme honnête, un défenseur des intérêts de la Nation. Sinon comment expliquer que depuis 2002, ces populations ne cessent de lui exprimer leur soutien. Comment Nicolas Sarkozy et ses suiveurs expliquent-ils ces nombreux déferlements des patriotes à l'appel de Blé Goudé ou de Laurent Gbagbo lui-même ? En Afrique, on dit que la vérité rougit les yeux mais elle ne les casse pas. C'est ce que la communauté dite internationale doit savoir. Elle doit reconnaître que le peuple de Côte d'Ivoire a élu un homme, en la personne de Laurent Gbagbo. Elle doit aussi comprendre que ce peuple ne l'abandonnera même pas dans les moments difficiles comme c'est le cas actuellement. Aujourd'hui, la France avec l'appui de ses mercenaires et des présidents africains qui ne savent rien d'une lutte pour l'indépendance, veut l'obliger à partir du pouvoir. Un pouvoir qu'il a eu après une bataille électorale. En tout cas, la mobilisation du samedi comme toutes les autres a fait mentir Choï et ses envoyés qui font exprès de ne pas reconnaître la victoire de Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr


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