mardi 29 mars 2011 par Le Temps

Les positions sont tranchées. Alassane Dramane Ouattara, le fraudeur de la présidentielle du 28 novembre 2010, dit que le débat sur qui a gagné les élections est clos, parce que l'Union africaine le déclare président élu. Il ne veut plus rien savoir. Il ne respecte plus personne. Il accroit même sa capacité de nuisance et multiplie les tueries dans les populations ivoiriennes. La fermeture des banques, les sanctions financières, les sanctions économiques de l'Union européenne, l'embargo sur les produits pharmaceutiques, sur le cacao, etc., toutes ses mesures qu'il a fait pleuvoir sur les Ivoiriens, n'ont pas pu déboulonner son adversaire, Laurent Gbagbo, président de la République. Sur quoi compte-t-il pour être aussi arrogant ? On le devine, Alassane fait ses plans sur la félonie de certains éléments des Fds prenant leurs ordres au Golf Hôtel, chez Guillaume Soro. Il compte sur la brutalité des forces onusiennes et la force française Licorne. Le camp de Laurent Gbagbo, propose depuis longtemps, la négociation à Ouattara. De ce côté-ci, La majorité présidentielle lui tend la main dans le strict cadre de la Constitution qui, à travers le Conseil constitutionnel, a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur de la présidentielle et l'a investi. Que faire donc si chacun tend la main à l'autre sans jamais la prendre, persuadé que la main tendue signifie : retire-toi en ma faveur ? Apparemment, seul le rapport de force offrira les chances au dialogue. Dans les grands conflits du monde, qui ont paru insolubles, tant que les deux parties n'ont pas évalué mutuellement leur force sur le terrain, les positions restent figées. C'est la logique dans laquelle marche l'homme du Golf qui multiplie la désolation à travers sa guérilla urbaine. Alassane Dramane Ouattara espère que, par sa violence, il mettra Laurent Gbagbo dans une telle position de faiblesse, que celui-ci sera obligé de renoncer au fauteuil présidentiel et au respect de la Constitution. Attitude qui signifie que, c'est le rapport de force qui va le contraindre, lui Alassane Ouattara, à reconsidérer ses prétentions en saluant un dialogue constructif dans le cadre de la Constitution. Le rapport de force servira de déclic pour ramener les choses à leurs proportions. Car selon l'auteur, un rapport de force ne peut jamais instaurer une stabilité qui soit durable. Même le conquérant sait bien qu'il lui faudra, à un moment ou un autre après la conquête, comme l'écrit Rousseau, transformer sa force en droit et l'obéissance en devoir. Et ce rapport de force, on le lit déjà dans la mobilisation patriotique bien réussie par le ministre Charles Blé Goudé, leader de l'Alliance des patriotes, et sur le théâtre des opérations avec les hommes du Général de corps d'Armée Philippe Mangou, engagés à libérer la Côte d'Ivoire.

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr


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