Les terroristes de Ouattara ont payé cher leur audace en allant s'attaquer à l'état-major des Armées, au Plateau, au vu du bilan faisant état de nombreux morts en leur sein. Cependant, le nombre de morts est loin de les ébranler car, ce qui sème le plus de trouble dans leur esprit, en ce moment, c'est bien sûr la perte d'un des leurs. De sources concordantes, il ressort qu'un caïd bien particulier et cher à eux serait tombé ce jour-là. Cet homme est l'un des ?'chefs'' du sinistre couple terroriste-rebelle qui sévit dans la capitale économique de la Côte d'Ivoire depuis l'avènement du contentieux électoral. Il ressort qu'après la mort du meneur de l'attaque de ce mercredi il y a quinze jours, au Plateau, le prétendu ?'commando invisible'' est en proie au doute. Cette conclusion est attestée par certaines langues qui se délient. Il semblerait donc que ses amis ne comprennent pas encore comment un de leurs guides, pour faire référence au sinistre individu en question qui n'est autre qu'un soldat burkinabé, ?'cuit'' dans la pure tradition africaine a pu succomber aux tirs des forces loyalistes. Cette question est depuis, sur les lèvres de chacun des membres des hommes de Ouattara car ce dernier était considéré comme invulnérable aux balles. Mieux, il disparaitrait chaque fois qu'il est en danger. Certainement donc que ses acolytes se demandent ce qui n'aurait pas marché ce jour-là pour qu'il soit abattu par ces mêmes armes des Fds qu'il avait coutume de défier.
Pour la petite histoire toujours selon nos sources, ce mercredi 16 mars, les amis du ?'héros-mort'' lui avaient déconseillé de mener cette attaque sur le Plateau. Il est dangereux que tu partes avec tes gars au Plateau , l'ont-ils prévenu. Rien n'a pu faire changer d'avis à cet homme qui voulait à tout prix en découdre avec les Fds. Sûr de ses ?'gris-gris'', le chef des tueurs de Ouattara a décidé de prendre la tête du commando pour cette expédition meurtrière contre les forces loyalistes. La drogue aidant, le soldat burkinabé se croyait certainement omnipotent ; mais une fois arrivé sur le champ de bataille, sa surprise fut grande car il se sentait bien humain. Alors, le soldat sent que l'affaire devient compliquée et dans la foulée, la première balle qu'il reçoit le touche. Blessé, il ne comprend rien à la situation. Ses nombreux talismans et amulettes sur lesquels le soldat a toujours compté l'auraient-ils lâché ? Autant de questions que seuls les dieux de son monde, fait de féticheurs et autres charlatans pourraient répondre. Dans cette situation inattendue et se sentant à la merci des Fds, l'homme met en pratique son second recours, l'amulette de la disparition. Manque de pot pour lui car, là encore, c'est un flop. La suite on la connaît : les prochaines balles le toucheront vitalement et le terroriste va perdre la vie. Paniqués de savoir que leur chef est mort, ses acolytes vont, dans une débandade qui ne dit pas son nom, se mettre à tirer n'importe comment pour cacher leur peur-panique et essayer de sortir des griffes des Fds. Peine perdue car, la réplique des hommes de Mangou est tout aussi fatale pour eux et tous y passeront. Il ne reste plus à espérer que cette perte aura pour conséquence de les amener à réfléchir par deux fois avant de s'adonner à d'autres absurdités et au demeurant, à renoncer définitivement à recourir à la force. C'est en tout cas, une prise de conscience et un retour dans le commun des mortels pour les tueurs de Ouattara ; ou est-ce le début de la fin ? Seul Dieu nous le dira
S.g (Une correspondance
particulière)