Les autorités françaises souhaitent le départ de Laurent Gbagbo le plus vite possible afin de mettre fin aux violences à Abidjan, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Le plus tôt sera le mieux", a déclaré Bernard Valero lors d'un point de presse au Quai d'Orsay en réponse à une question sur quand Laurent Gbagbo devait partir.
La France ne sait pas où se trouve actuellement Laurent Gbagbo, a-t-il ajouté.
Paris n'a "pas d'informations définitives sur ce qui se passe à la présidence et à la résidence" présidentielle où Laurent Gbagbo serait retranché, a-t-il dit.
Au terme d'une rapide offensive vers le Sud, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) fidèles à Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, sont arrivées jeudi à Abidjan avec l'intention d'évincer Laurent Gbagbo.
Le chef de l'Etat sortant refuse de céder le pouvoir à son rival, reconnu vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale.
Des milliers de personnes ont été tuées ou blessées dans les violences post-électorales en Côte d'Ivoire, a déclaré jeudi le Comité international de la Croix-Rouge.