lundi 4 avril 2011 par Libération

Les forces de Gbagbo résistent toujours dans la capitale ivoirienne.

Des massacres à grande échelle se sont déroulés dans l'ouest du pays. Les troupes de Ouattara sont mises en cause.

Les combats ont baissé d'intensité depuis dimanche à Abidjan. L'armée française s'est déployée dans la ville pour contrôler l'aéroport et protéger les expatriés.

Le Président reconnu par la communauté internationale, Outtara, contrôle l'essentiel du pays.

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17h30. L'"offensive" des forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale contre les derniers bastions tenus à Abidjan par le président sortant Laurent Gbagbo a été lancée lundi, a affirmé à l'AFP le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara.

"A 13H00 (locales et GMT), les mouvements ont commencé à travers quatre grands corridors. Nous sécurisons pendant notre passage. L'objectif, c'est de converger vers le Plateau (centre) et Cocody (nord). C'est l'offensive qui est lancée", a ajouté le porte-parole, Sidiki Konaté.

Le quartier administratif du Plateau accueille le palais présidentiel et Cocody la résidence présidentielle.

15h30. Le PS a condamné lundi "les exactions et les massacres en Côte d'Ivoire" et appelé les deux camps "à s'engager immédiatement dans la fin des violences".

"Respect des urnes, respect des droits de l'Homme, sécurité pour les Ivoiriens et tous les ressortissants étrangers", réclame le PS dans un communiqué.

"Laurent Gbagbo doit enfin reconnaître se défaite électorale, accepter de partir et mettre un terme aux exactions commises par ses forces. M. Ouattara et ses partisans doivent également veiller à ne cautionner aucun acte criminel", ajoute le texte.

14h45. La Commission européenne a appelé lundi Alassane Ouattara, le président ivoirien reconnu par la communauté internationale, et le président sortant Laurent Gbagbo ... suite de l'article sur Libération

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