mercredi 6 avril 2011 par AP

Le conseiller de Laurent Gbagbo à Paris a accusé mercredi les forces françaises de tirer sur la résidence du président ivoirien sortant au péril de sa vie, mais le porte-parole de l`état-major de l`armée française a démenti.

"La France sera tenue pour responsable de la mort du président Gbagbo, de sa femme (Simone), des membres de la famille et de tous ceux qui sont la résidence, qui est bombardée par l`armée française", a affirmé Toussaint Alain dans un entretien téléphonique à l`Associated Press.

Selon lui, les forces françaises de l`opération Licorne auraient ouvert le feu avec deux hélicoptères de combat Puma et depuis le toit de la résidence de l`ambassadeur de France située à côté de celle du président sortant, qui est retranché dans un bunker à l`intérieur.

"Il n`y a pas d`hélicoptères qui tirent aujourd`hui", a déclaré à l`AP le porte-parole de l`état-major français. "Il n`y a aucune opération en cours par les forces française contre qui ce que soit du clan Gbagbo et a priori pas par l`ONUCI" non plus, a-t-il dit, soulignant qu`il ne pouvait s`exprimer au nom de la mission des Nations unies en Côte d`Ivoire.

Des tirs d`armes lourdes résonnaient mercredi près du palais présidentiel et des personnes séjournant dans un hôtel proche du bâtiment ont dit avoir entendu des bombardements et des tirs de mitrailleuses.

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