mercredi 6 avril 2011 par Ivoire-Presse

Le dictateur sanguinaire d'Abidjan aimait à dire qu'il appréciait bien les films western. Dans ce genre de film, le bandit fait beaucoup de bruits mais quand il ya beaucoup de bruits, c'est que le film tire à sa fin car le brave tchê finit toujours par avoir raison sur le chef bandit. Gbagbo comparant la vie de la nation ivoirienne à un western croyait si bien dire qu'il a mis à rude épreuve la capacité des Forces Républicaines à le déloger de force d'un pouvoir qu'il a voulu usurper. Oui, c'est chose faite aujourd'hui : le dictateur d'Abidjan est capturé vivant comme un rat dans le bunker de la résidence présidentielle sise à Cocody.

Mardi 05 avril 2011 ! Une date à écrire en lettre d'or dans l'histoire de la Côte d'Ivoire. L'événement se déroule à Cocody. Une unité spéciale des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire conduite par le Commandant Issiaka Ouattara alias Wattao pénètre dans la résidence présidentielle de l'Etat de Côte d'Ivoire. Objectif, retrouver et déloger Laurent Gbagbo qui occupe illégalement les locaux depuis sa défaite aux élections présidentielles de novembre 2010.

Après quelques fouilles, l'équipée décide de descendre dans le bunker de cette résidence située au sous sol. Comme Saddam Hussein, le dictateur de la lagune Ebrié Laurent Gbagbo y est terré avec sa suite. Il est capturé comme un rat.

Celui qui se faisait encore appeler le Woody de Mama n'est autre chose qu'une poule mouillée. Il se met à implorer la clémence de Wattao afin que celui-ci épargne sa vie. Il décide aussi de passer un coup de fil au Premier Ministre Guillaume Soro afin d'avoir l'assurance qu'il ne sera pas tué. M. Guillaume Soro lui accorde cette faveur, car il ne mérite pas qu'on fasse de lui un martyr.

A l'heure où nous mettons sous presse cet article, Gbagbo est en train de négocier les conditions de sa reddition. Le western est fini. La Côte d'Ivoire est libérée !

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