mercredi 20 avril 2011 par Le Patriote

Les Ivoiriens, veulent une nouvelle Côte d'Ivoire. Il faut, souhaitent ils, que leur quotidien change dans tous les secteurs d'activités.

Diakité Yacouba :
Nous demandons la baisse du prix du carburant
En tant qu'opérateur économique nous attendons beaucoup du nouveau Président. Notre secteur, celui du transport, a payé un lourd tribut à la crise que vit actuellement le pays. Heureusement que tout semble rentrer dans l'ordre. Nous invitons les nouvelles autorités à assainir notre milieu. Nous attendons que nos membres puissent être dédommagés pour tout ce qu'ils ont perdu durant cette crise et les années précédentes. Notre souhait est que le prix du carburant entre autre puisse être revu à la baisse. Il faut que les fonds alloués au secteur aillent dans la poche des vrais acteurs du secteur. Pour la fluidité du trafic, nous souhaitons que cessent les tracasseries et les rackets sur nos routes. Nous prions pour que le Dr Alassane Ouattara réussisse sa mission.

N'Guessan Barnabé :
J'attends des lendemains meilleurs
Pendant sa campagne, le nouveau Président de la République de Côte d'Ivoire nous avait promis un grand changement dans tous les secteurs. Il a promis un changement au niveau des élèves et étudiants, mais aussi au niveau du travail. Au niveau de la santé, nous attendons également une amélioration des prestations de service. Au total, j'attends des lendemains meilleurs pour toute la population en général, et pour nous les jeunes en particulier. J'attends un grand changement à tous les niveaux. Nous attendons qu'il mette en ?uvre ses promesses.

Latt Julien :
Il faut réorganiser le secteur de l'école
Depuis plusieurs années, nous attendions l'arrivée du Dr Alassane Ouattara au pouvoir. Maintenant que c'est fait, nous pensons que nous allons passer l'éponge sur les moments difficiles que nous avons passés ces dernières années. J'espère qu'il va donner une nouvelle dynamique à la Côte d'Ivoire. Vous constatez avec moi aujourd'hui que l'école n'en est plus une. Il faut la réorganiser, il faut donner de l'emploi surtout à nous les jeunes. Il faut que le secteur de la santé, de l'eau, présente un visage autre que ce que nous voyons ces dernières années. Il faut qu'il apporte beaucoup à cette Côte d'Ivoire nouvelle.

Obed Gangan :
Il faut sortir les jeunes du gouffre dans lequel ils ont été plongés
Il est vrai qu'il y a eu des actions qui ont accentué les ranc?urs ces derniers mois. Mais finalement tout est rentré en ordre. La nouvelle Côte d'Ivoire se met petit à petit en place. Les jeunes que nous sommes, attendons beaucoup de ce nouveau pouvoir. Beaucoup de jeunes malheureusement sont sans emploi. Il faudra résoudre ce problème pour éviter que les jeunes soient toujours à la charge de leurs parents malgré leur âge avancé. Depuis dix ans, les jeunes ont été plongés dans un gouffre, il est temps qu'ils en sortent. Nous souhaitons que le Président déroule son programme proposé durant la campagne électorale. Mais déjà, on peut le dire, les choses s'annoncent bien au plan social, avec le plan d'urgence présidentiel qui vient d'être mis en place.

Bedjo Vanessa :
Je souhaite la construction de nouvelles universités
En tant qu'étudiante, je souhaite que notre condition d'étude s'améliore. Je souhaite par exemple que de nouvelles universités soient construites. Je souhaite aussi qu'après les études, nous puissions avoir accès à un emploi. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Quand nous finissons nos études, nous sommes obligés de gérer les cabines téléphoniques ou de vendre de l'attiéké par exemple. Il faut que les choses changent radicalement.

Boué Ange :
Il faut mettre la jeunesse au travail
En tant que jeunes, nous attendons beaucoup du Président Ouattara. Durant plusieurs années, la jeunesse a été oubliée, elle a été en marge de tout développement. Aujourd'hui, les jeunes ne rêvent que d'un emploi, ce qui n'était pas le cas ces dix dernières années. Il faut créer des structures pour mettre la jeunesse au travail. Il faut aussi promouvoir la formation qualifiante, la formation universitaire. Il faut mettre en place des structures d'insertion qui prennent en compte même la jeunesse rurale.

Dahou Judicaël :
Nous voulons un avenir meilleur

Les élections sont terminées, l'heure des récriminations est passée. J'invite tous les Ivoiriens à faire bloc autour du Président pour une nouvelle Côte d'Ivoire. En tant que jeunes des quartiers Sicogi, je pense que nous attendons beaucoup de lui. Nos parents sont à la retraite, notre inactivité à inspiré des chanteurs. Je pense qu'il faut tourner la page de cette douloureuse période. Nous attendons du nouveau Président la création de nouveaux emplois. Nous voulons désormais nous prendre en charge. Nous ne le pouvons que si nous avons un emploi. Nous invitons notre Président à mettre en place des projets d'insertion qui prennent en charge tous les jeunes. Nous voulons pour nous et pour nos parents un avenir meilleur.

Sibo Gueï Richard :
Il faut instaurer la rigueur dans la gestion du pays
Nous les jeunes, mettons un espoir en ce nouveau pouvoir. Aujourd'hui, nous voulons parler de développement, d'instauration de la justice. Il faut instaurer la rigueur dans la gestion du pays. Sur la base de son programme, en tant que jeunes, nous pouvons espérer avoir un emploi dans quelques jours. Il faut que les compétences et les diplômes soient valorisés.

Loukou Konan Joseph :
Il faut permettre aux jeunes de rêver à un avenir meilleur
Nous avons un seul souci, celui de ne plus voir tous ces milliers de jeunes chercher vainement un emploi. Il faut que l'époque du copinage dans l'obtention d'emploi finisse. Il faut mettre en avant la compétence et permettre à ces jeunes de rêver d'un avenir radieux.


Mlle Kam Yvette :
l'école doit revenir aux élèves et étudiants
Les dix dernières années ont été difficiles pour nous mais aussi pour nos enfants. Il faut que l'école ne soit plus comme ce qu'elle a été ces dernières années. L'école doit revenir aux élèves et étudiants. Il faut que la paix revienne dans ce pays pour que chacun à son niveau, puisse espérer vivre mieux. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.


K. Victorine :
Que les prix des denrées alimentaires ne flambent plus
L'insalubrité, les eaux usées dans les rues d'Abidjan, quelle honte ! Je souhaite que notre quotidien soit amélioré. On ne peut pas vivre à Abidjan avec des ordures. Tout cela doit changer. Pour nous les commerçants, il faut que des lignes de crédits nous soient allouées pour que nous puissions améliorer nos affaires. Au niveau des denrées alimentaires, nous souhaitons que les prix ne flambent pas comme c'était le cas, il y a quelques années.

Thiery Latt


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