mercredi 20 avril 2011 par Le Patriote

Le pouvoir Laurent Gbagbo reposait sur deux piliers. L'achat à profusion des armes et la croyance aux fétiches, pour espérer conserver les rênes du pays. Avec sa chute, la Côte d'Ivoire a été ahurie de constater que Gbagbo Seplou, dans sa volonté forcenée de se succéder à lui-même, a mis des centaines de milliards dans l'achat d'armes de guerre, pour mater sans réfléchir ses opposants. Dans toute la partie sud du pays, dans les capitales, politique et économique, il a distribué des armes à ses partisans pour créer toutes les conditions d'une guerre civile. A défaut de se maintenir par la force, Gbagbo Seplou voulait détruire la Côte d'Ivoire avant de s'en aller. On ne peut pas dire qu'il n'aimait pas son pays, le cher Laurent ! On ne finira pas de rester impassible et ahuri devant la tentation suicidaire de l'ancien Chef de l'Etat. Comment mettre des centaines de milliards dans les armes alors que cette somme faramineuse aurait permis de développer le pays et aurait été un gage certain pour une réélection dans les urnes ? Une logique bien incompréhensible que celle du dictateur ! A côté des armes, Gbagbo comptait sur la force de ses fétiches pour garder le pouvoir. Les nombreux monuments, à mauvaise inspiration artistique, qu'il avait installés à Abidjan, ont commencé à livrer leurs secrets. Des êtres humains y ont été enterrés, certains vivants, et le sang de nos compatriotes a servi à abreuver ces lieux, avec pour seule obsession, la pérennité du régime Gbagbo. A dire vrai, les Ivoiriens ne sont pas au bout de leur étonnement. Les jours à venir seront encore plus riches en révélations. Laurent Gbagbo avait accordé trop de crédit à sa flopée de pasteurs et de prophètes qui lui ont fait croire que l'éternel des armées viendrait à sa rescousse, pour vaincre ses adversaires. Le sieur Koné Malachie, en détention depuis l'opération contre le bunker de Gbagbo, avait même promis l'apocalypse au RHDP et à tous ses soutiens. Bien au contraire, c'est son maître qui a été capturé comme un rat. Tout n'était donc que mystification et affabulation ! Que valent les armes et les fétiches devant Dieu et la Vérité ? La fin de Gbagbo doit demeurer un véritable cas d'école, un modèle à ne pas suivre, pour les dirigeants du continent noir
Bakary Nimaga


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