mercredi 20 avril 2011 par Le Patriote

La ville d'Abidjan était une véritable poudrière à ciel ouvert. Nombre de résidences universitaires ont servi de cache d'arme pour le clan Gbagbo. Des milliers de miliciens y ont élit domicile, terrorisant au maximum les populations riveraines. Ces miliciens qui étaient dans ces cités universitaires rackettaient les populations et leur soutiraient leur argent. Les femmes qui revenaient des marchés étaient également leur cible. Des chambres étaient occupées de façon illégale au grand dam des étudiants. Ces miliciens qui ont pris leur quartier dans les différentes cités U opéraient en étroite collaboration avec les éléments de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI). De la cité ''U''de Riviera 2, à Adjamé 220 logements, Port Bouet 1et 2, Vridi en passant par Mermoz, Cité Rouge, bobo et le campus 2001, les miliciens y régnaient en maître. Les quelques étudiants qui y résidaient n'étaient pas du tout en sécurité. C'est d'ailleurs cette situation d'insécurité qui occasionné le départ des cités des milliers d'étudiants à quelques jours de l'élection présidentielle de Octobre 2010. Après ce scrutin, aucun bon étudiant régulièrement inscrits n'a mis le pied dans les différentes universités. L'espace universitaire est même occupé par des non étudiants, des personnes extérieures qui gèrent les petits commerces : les kiosques à journaux, les photocopieurs, les salons de coiffure, les boutiques, les buvettes, . Les différentes taxes afférentes à ces petits commerces étaient prélevées par des éléments de la Fesci et les miliciens. Dans le cadre de la pacification du District d'Abidjan, les éléments des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) ont fait des descentes dans des cités universitaires. Mais des milliers d'observateurs de l'actualité politique Ivoirienne sont tombés des nus. Des fusils d'assaut, des lance -roquette, des mortiers et une centaine de mitraillettes et des treillis militaires ont été découvertes à la cité de la Riviera 2. Des rames et des treillis ont été également récupérés dans les résidences universitaires de Port Bouet. Au campus de cocody, des armes de guerre, des Roquette et des treillis ont pris dans des chambres. Toutes ces armes découvertes par des éléments des FRCI, viennent corroborer l'existence des milices armées dans les résidences universitaires. () L'histoire nous donne aujourd'hui raison. Car, nous avons dénoncé à travers la presse écrite la présence des miliciens et des armes sur nos espaces universitaires. Cela bien des années, avant la crise postélectorale. Les responsabilités doivent être situées afin que les étudiants ne payent le tribut de quelques individus véreux a affirmé Alain Durand Zagol se réclamant secrétaire général de la FESCI renaissance. Le secrétaire général national de la Fesci, Mian Augustin, faisant allégeance au président Ouattara a invité ses camarades étudiants à déposer les armes. Toutefois choses qui confirme réellement que des armes circulaient dans les cités U . D'autres résidences universitaires restent encore à pacifier. Ce sont les cités rouge ; Mermoz et la cité Vridi. Il est plus que jamais nécessaire que les cités restent fermées pour que l'opération de pacification le initiée par ministère de la Défense soit une réussite totale.


www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023