mercredi 20 avril 2011 par Nord-Sud

Depuis plus d'un mois, le secrétaire national des forces nouvelles chargé de la mobilisation et de l'organisation a initié un vaste mouvement de sensibilisation des populations des régions des montagnes et du moyen Cavally. Le ministre Konaté Sidiki bien avant la chute définitive de l'ancien chef de l'état, Laurent Gbagbo a pris son bâton de pèlerin pour sillonner toutes les villes de l'ancien cercle de Man pour expliquer la situation socio politique du pays aux populations. De Man à Sipilou, en passant par Yorodougou, Biankouma, Kouibly, Facobly, Bangolo, Danané, Zouan-hounien, Bin-hounyé, Toulepleu, le ministre Konaté Sidiki a lancé un appel à l'unité et à la réconciliation. Le débat sur les élections est terminé. Le seul et unique président élu de la Côte d'Ivoire est le Docteur Alassane Dramane Ouattara. Je vous invite à faire bloc autour de lui pour la reconstruction et le développement de notre pays a déclaré l'envoyé du premier ministre, Guillaume Soro. Il a dans toutes les localités visitées, appelé à la préservation et à la consolidation de la cohésion sociale. Nous nous sommes suffisamment haï. Il est temps que chacun se débarrasse de la haine qui est en lui. Que les militants RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix, ndlr) ouvrent leurs bras à leurs frères de LMP (La majorité présidentielle, ndlr). Et que chacun comprenne que la politique, ce n'est pas la guerre a-t-il indiqué. Dans la région du moyen Cavally, notamment à Duékoué, Guiglo, Toulepleu, Blolequin, le ministre Konaté Sidiki a appelé au pardon. Au nom du président Alassane Ouattara, je vous demande de laisser la vengeance. Le chef de l'état dit qu'il ne veut pas entendre qu'un malinké, un Yacouba ou un allogène, quelque soit ce qu'il a subi, s'attaque à un Guéré, Wobé ou un Bété. Donnons la chance à la paix et à la réconciliation. La haine ne peut pas construire ce pays. Laurent Gbagbo est définitivement tombé et ADO et Bédié veulent la paix pour tous les Ivoiriens a-t-il souligné. En ce qui concerne les miliciens dont la plus part sont encore en fuite, il s'est voulu rassurant. Il faut sauver les miliciens. Quand on sauve un milicien, c'est un ivoirien qu'on a sauvé. Nous avons déjà capturé plus de 300 mercenaires que nous avons conduit à la frontière libérienne sans aucune forme de représailles et je souhaite que la population face autant a recommandé le collaborateur du premier ministre.

Kindo Ousseny à Man



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