mercredi 20 avril 2011 par Star Mag

C'est sous des vagues signées offensive généralisée'' que le tsunami des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), déclaré depuis le nord du pays, s'est abattu sur les berges abidjanaises. Certes, l'inondation'' n'aura duré que deux semaines. Mais en se retirant, les vagues laissent sur la berge, des dégâts collatéraux'', auxquels n'a pas échappé un certain nombre de figures du Show-biz. Spot light.

Au commencement était la crise post-électorale'' déclenchée aux lendemains du 28 novembre 2010. Et, lentement, au fil des mois, les choses avaient commencé à se compliquer. Et, rapidement, la situation que la presse annonçait et qualifiait d'enlisée'', s'était installée dans une sorte d'impasse, avec comme un confort aux relents sado-masochistes qui soulevaient plus de questions qu'ils ne donnaient de réponses. Puis, vint ce 28 mars 2011 qui, sur analyse de la presse impartiale, annonçait un tournant décisif'' dans le scénario du Western post-électoral en cours. Certains, devenus visionnaires'', y annonçaient déjà la fin du film, une sorte d'apocalypse. Naturellement, en l'espace de quelques jours, à la lumière du théâtre des opérations'', ceux qui avaient le courage et la lucidité de considérer la situation avec un brin de réalisme, avaient décidé d'agir. L'heure était alors à faire un choix dans le panel des options qui se présentaient. Ou même s'imposaient, c'est selon. Résultat, quelques jours avant la prise'' d'Abidjan par les Frci ou même durant les heures qui avaient suivi leur arrivée, les options étaient déjà claires dans la tête des uns et des autres: en mode retranché en lieu sûr'' pour certains ou sortie du pays'' pour d'autres.
Ce schéma, tel que présenté, devrait s'appliquer ? et l'a d'ailleurs été ? aux Acteurs de la politique. Mais pas seulement. En effet, c'est un secret de polichinelle que depuis belle lurette, nombre de nos pontes nationales du Show-biz ne se contentent plus de tutoyer seulement le micro de l'art (chanson, cinéma, télévision...). Ici, on surfe également avec un certain brio sur la toile politique. Quitte à voir son capital d'admirateurs prendre un coup. Mais aussi et surtout, à subir le revers de la médaille au cas où le vent venait à tourner. Au nombre de ceux-ci, Serges Kassy, Hanny Tchelley, Gadji Céli, Sidiki Bakaba... qui ont dû faire face à cette réalité des choses. Chacun, bien entendu, à sa manière. Mais, on a beau déploré le fait que les choses se soient passées ainsi, on ne perdra pas de vue qu'au finish, il y a eu plus de peur que de mal. Du moins pour nombre de ces artistes aux estampilles politiques reconnues. C'est déjà une grosse consolation à ne pas négliger.

Améday Kwacee-Desty


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