samedi 23 avril 2011 par Le Patriote

ans le pays béni de Dieu qu'est notre carré, petit à petit, la vie reprend son cours normal. Même si les canons ne se sont pas encore totalement tus, beaucoup de rues et de quartiers grouillent de monde. Après des jours de frayeurs, d'horreurs et de cauchemar, la vie renaît. La preuve qu'il n'y a pas d'humain qui n'aime pas la vie. Dans des moments de grande détresse, l'on appelle des fois la mort au secours, mais quand cette dernière montre le bout du nez, l'on regrette très vite de l'avoir évoquée. La vie ne vaut rien, peut-être, mais rien ne vaut la vie. Les Ivoiriens veulent oublier ce qui s'est passé. Surtout, ils ne veulent pas retourner dans l'enfer où les avaient précipités, les tenants du socialisme à l'ivoirienne. Ils dresseront des lauriers à tous ceux qui les aideront à tenir éloigné d'eux, les démons de la division. Le discours nouveau, celui du nouveau président de la République, les a satisfaits. Ils prient à présent pour que ces bonnes paroles ne tombent pas dans les oreilles de sourd. Jamais plus, ils ne veulent revoir les pratiques qui leur ont fait tant de mal. La corruption à ciel ouvert, le racket, le clientélisme, le tribalisme, l'irrespect de la hiérarchie, le vol sous toutes ses formes, ne doivent plus être de ce monde. Le poisson pourrissant par la tête, l'exemple doit venir de cette partie du corps. C'est ce qui avait manqué à l'ancien régime. Les Ivoiriens ne comprendraient pas que les tenants actuels du pouvoir n'agissent pas conformément aux engagements pris par le chef de l'Etat. Ils n'accepteraient pas qu'ils n'agissent pas comme le Président de la République lui-même. Les tares qui ont amené notre carré dans cette situation de douleurs extrêmes, ne doivent plus avoir droit de cité. Pour une Côte d'Ivoire qui doit reprendre sa place dans le concert de nation civilisée, il faut agir en toute responsabilité, ce, pour ne pas avoir à dire demain : je ne savais pas ou je ne pouvais pas faire autrement. Un discours que tiennent aujourd'hui, les dieux d'hier, par esprit d'irresponsabilité et surtout par peur de se regarder dan un miroir. Un homme digne de ce nom, ne pose jamais d'acte que sa conscience ne puisse soutenir. Ce n'est pas pour rien que le sage de Yamoussoukro comptait parmi ses premiers juges, sa propre conscience. Après le passage de l'opposant historique au pouvoir, personne ne peut dire, à présent, qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire pour ne pas nuire au pays. La gabegie n'est pas une bonne chose. Le discours de la haine envers ses adversaires politiques est à proscrire. La confiscation de la parole par la caporalisation d'une chaîne de télévision nationale est une très mauvaise chose. Acheter des armes au lieu de bâtir des routes, des universités ou des hôpitaux est dangereux. Céder au clanisme ou à l'ethnicisme dans la gestion des affaires publiques met à mal la cohésion sociale. Refuser les résultats des urnes est un gros risque pour la survie des populations et la démocratie. Le chef de l'Etat a déjà fait le pari qu'il ne mangerait jamais de ce pain. Prenons les mêmes engagements que lui. Le pays s'en portera mieux


Trait d'esprit : Dj Koul aussi !
Revenu de son exil doré. Dj Koul tangue. Comment être réaliste. Sans paraître comme un traître ? Vous avez vu son tango. Se victimiser pour distraire l'opinion. A leurs yeux. Leurs miliciens ont pillé, violé et tué. Ils ont applaudi. Pas de voix discordante. Si Affi et les autres ont été châtiés. Seulement. Dieu merci ! De grâce ne réveillons pas les morts. Sinon
Coulibaly B.


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