Les plaintes sont récurrentes ces derniers jours. Comme des brebis galeuses, certains éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire s'adonneraient au racket, lors des contrôles de routes. Après avoir pris mes pièces, il y a un soldat qui m'a demandé de lui donner de l'argent. Selon lui, il s'agit d'une contribution de tous au mouvement qui est en cours. J'avoue que je n'y ai rien compris, déplore un conducteur de taxi que nous avons rencontré hier. Comme lui, plusieurs usagers se plaignent de ce fléau qui est de retour sur nos routes. Selon eux, le racket n'est toujours pas sorti du quotidien des Ivoiriens. Avec la reprise effective des activités, ce fléau pourtant dénoncé par tous, a refait surface. Il est vrai que le phénomène n'est pas général, mais certains éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire continuent de s'y adonner. Nous avons tous écouté le message du président de la République, Alassane Ouattara. Il a été clair. Le racket doit être éradiqué par tous les moyens. Alors nous attendons que cette décision soit effectivement appliquée sur le terrain, exhorte à son tour un conducteur de ?'Gbaka'', sous le couvert de l'anonymat. Selon lui, la forme a peut-être changée, mais la réalité demeure. Vivement donc, que le gouvernement et le grand commandement des Forces républicaines s'engagent pour effectivement mettre fin à cette situation qui a causé tant de mal à l'économie ivoirienne.
Diawara Samou