jeudi 28 avril 2011 par Nord-Sud

Les transporteurs et voyageurs de la cité du fromager sont désormais soulagés. Le manque de carburant à la pompe est en train de devenir un vieux souvenir. Depuis deux jours, les stations d'essence sont à nouveau ravitaillées en carburant, à la grande satisfaction des clients dont les fonds de réservoir étaient asséchés. Ce sont de longues files d'attente qui se forment devant les stations. Tout le monde veut avoir un peu de cette goutte précieuse dans son réservoir afin de garantir son déplacement. Par moment, la longue attente des clients amène certains d'entre eux à piaffer d'impatience en décriant la gourmandise de leur collègue chauffeur. Les plaignants n'ont pas tort. Pendant que les uns se contentent de faire le plein de leurs réservoirs, les autres par contre remplissent des bidons de 20 à 30 litres en plus de leurs voitures. Dans ce cas, la grogne des clients qui se retrouvent à la queue des rangs ne fait que s'amplifier, craignant de ne pas être servi. Pensez à nous autres, entend-on par moment. Signalons que l'absence du carburant avait obligé certains chauffeurs à garer simplement leurs voitures pour se transformer en piéton. Les véhicules en commun qui avaient la possibilité de se procurer cette énergie par d'autres moyens revoyaient le coût du transport à la hausse. Ainsi de 200 Fcfa, l'on est passé à 250 voire 300 Fcfa selon la distance à parcourir dans le taxi communal. Même constat pour les taxis-brousse pour lesquels le prix du transport est passé du simple au double. On était obligé de majorer les prix parce que nous prenons ce carburant à un coût élevé. Pour amortir le prix d'achat et faire un peu de bénéfice cela s'imposait, reconnaît Sékou, chauffeur de taxi.

Alain Kpapo à Gagnoa


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