jeudi 28 avril 2011 par Nord-Sud

Il est 8heures, lorsque nous sommes arrivés au lycée moderne d'Abengourou. La cour ne grouille pas de monde. Quelques élèves et enseignants sont perceptibles. Ces derniers ne sont pas en grand nombre. La note sucrée est la joie des retrouvailles. Comme en dénotent les accolades de part et d'autre. Dibi, professeur de maths, s'est mis à la tâche tout heureux Je viens de terminer un cours de maths, ce n'était pas la grande affluence. Mais je pense que c'est au fur et à mesure que les choses iront pour le mieux. De toute façon, dans quelques jours nous aurons nos salaires. Il faut que mes collègues viennent pour que les élèves soient motivés, a-t-il lancé. L'administration par contre semble au grand complet à part 2 censeurs et des éducateurs.Madame le ministre de l'éducation nationale, Kandia Camara, nous avait déjà instruits il y a une semaine en vue de la reprise du travail en ce qui concerne l'administration. (...). Hier une rencontre était prévue avec les différents conseils d'enseignement pour faire le point de l'état d'avancement des progressions. Pour les cours de ce matin, sur 83 classes programmées, 23 classes étaient présentes. Moins d'une dizaine de classes ont effectivement fait cours. Car, sur 124 professeurs programmés, 57 ont répondu présents le premier jour, soit 45,96%. Quant aux élèves, sur 1521 prévus pour ce matin, 301 élèves ont répondu présents soit 19,78%. C'est toujours la même rengaine, problèmes de déplacement, problème d'arriérés de salaires..., explique Lébé Babo Jean Claude, proviseur du lycée moderne d'Abengourou. A 10 heures au collège moderne d'Abengourou, point d'élèves, ni de professeurs. Le principal Daha Clément étant en réunion avec son personnel administratif, nous n'avions pu en savoir davantage. Dans les écoles primaires, Epp Bad1 lobikro, groupe scolaire de l'Indénié, les élèves s'activaient à aménager la cours et les salles de classe.Comme vous le constatez, tous les enseignants sont là. La plupart d'entre eux n'habitent pas loin. Notre problème se situe au niveau des élèves déplacés. Ces derniers n'ont aucun matériel, ni d'extrait de naissance. La cour et les salles de classe étant très sales, nous avons mis les élèves au travail, pour assainir l'environnement scolaire. Je pense que les jours à venir, nous atteindrons notre vitesse de croisière, soutient Ebrottié Nango C. directeur de l'Epp Bad 1 Lobikro.

Koffi Jean Luc à Abengourou


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