Q : Vous venez d'effectuer votre première visite au Palais de la Présidence. Quel commentaire faites- vous après cette visite ?
Alassane Ouattara : Je suis venu ce matin avec mes principaux collaborateurs de la Présidence de la République pour faire un état des lieux. Ils sont venus avant moi, ils ont constaté les dégâts. Certains travaux de nettoyage de remise en ordre ont été faits. Il est évident que le Palais est dans un état qui demande beaucoup de choses, pour sa remise en état. Nous allons nous y employer. Parce que nous voulons reprendre les activités au Palais le plus tôt possible. Je pense que les dégâts sont importants. Ceci est regrettable. J'ai vu des bureaux saccagés, même si un peu d'ordre y a été mis. J'ai vu les coffres-forts éventrés, des choses regrettables. Vous savez tout cela passe, parce que c'est la vie des nations. Les nations ont des moments de grandeur et de grands moments de tristesse. C'est un moment de tristesse que de visiter le Palais dans un tel état. Il y a 20 ans, c'était un lieu que je visitais régulièrement, en tant que Premier ministre du Président Félix Houphouët-Boigny. C'était un lieu impeccable et dont nous étions très fiers. Ce que je voudrais dire à tous nos concitoyens, c'est dans quelques mois, le Palais retrouvera son lustre d'antan. Les uns et les autres seront fiers que le Palais soit de nouveau ce qu'il était, il y a quelques années.
Q : M. le Président, l'actualité c'est la mort d'IB. Que vous inspire cette mort ?
ADO : je présente mes condoléances à sa femme, à ses enfants. Vous savez qu'IB a été garde du corps chez moi. C'était un jeune homme que nous avons bien connu. Bien entendu, cette mort est regrettable. C'est toute ma compassion que je présente à sa famille, à ses parents.
Q : M le Président, confirmez-vous votre investiture le 21 mai ?
ADO : Nous essayons de tenir cette date, mais les dégâts sont importants aussi bien ici qu'à Yamoussoukro. Nous devons faire l'état des lieux. Notre objectif est de faire l'investiture le 21 mai à Yamoussoukro. Mais évidemment, nous ne sommes pas parfaitement maître des travaux. J'ai déjà appelé certaines personnalités aussi bien africaines qu'étrangères pour leur dire que nous souhaitons qu'elles soient présentes à l'occasion de cette investiture le 21 mai. Nous ferons tout pour que ce soit possible. Je le souhaite encore et je l'espère.
KL