mercredi 4 mai 2011 par Le Patriote

La situation des travailleurs Ivoiriens n'est guère reluisante. Elle s'est davantage dégradée ces dix dernières années avec le régime déchu de Laurent Gbagbo. Qui en dix ans n'a respecté aucun engagements pris avec les différentes centrales syndicales. Ces travailleurs ont eu un regain d'espoir avec l'élection du nouveau président de la République, son Excellence Alassane Ouattara. Certes, ils disent être conscients des priorités de l'heure : reconstruction et réconciliation. C'est pour cette raison qu'ils n'ont été trop exigeants lors de la commémoration de la fête du 1er Mai dernier. Mais ils souhaitent voir leurs différentes revendications satisfaites. En tout cas, la tâche ne sera pas facile pour le président Ouattara, tant entendu que la satisfaction de toutes ces revendications entrainera l'inéluctablement, l'augmentation de la masse salariale. Les revendications qui attendent le président de la république sont multiples. Il s'agit du Profil de carrière dans le secteur Education/ Formation ; l'indemnité contributive forfaitaire mensuelle au logement des Maîtresses Adjointes d'Education Permanente ; les arriérés de salaires dus aux travailleurs d'ASH-International ; licenciement des 39 agents de la SICOGI ; la situation des travailleurs des plantations d'Etat de Toumbokro (Yamoussoukro). S'y ajoute l'exonération des impôts sur les pensions de retraite, la signature des Décrets d'application de la Loi 2002-04 du 03 Janvier 2002 portant statut des collectivités territoriales de Côte d'Ivoire, l'intégration effective à la Fonction Publique des filles et garçons de salle. Concernant, le profil de carrière dans le secteur Education Formation, le Décret a été signé depuis 2007. Et jusqu'à ce jour il n'est appliqué que partiellement. Les travailleurs estiment que cette situation est démotivante. L'Union Générale des Travailleurs de Côte d'ivoire (UGTCI) demande que ce décret soit appliqué dans son entièreté. Pour ce qui est de l'indemnité contributive au logement, ce sont 233 Maîtresses Adjointes d'Education Permanente non logées. Et elles ne bénéficient pas du droit au logement, ce ne serait que justice de leur rétrocéder cet avantage. Quant aux pensions de retraites, l' UGTCI plaide pour qu'elles soient totalement exonérées d'impôts. Car, ces impôts diminuent de façon drastique le revenu des retraités. Ce qui les fragilise et les précipite vers une fin certaine. En dehors de ces revendications essentielles, le président devra faire face à d'autres préoccupations des travailleurs. Notamment la reforme de la branche Retraite du secteur privé. Sur ce sujet, l'UGTCI estime que depuis deux ans ce dossier n'avance pas. D'autres chantiers, tels la revalorisation du Code de Travail, le Statut général de la Fonction Publique, la revalorisation du SMAG et le barème des salaires attendent le président de la République.

Cherté de la vie
Pour des milliers d'Ivoiriens et singulièrement les travailleurs, la cherté de la vie qu'ils ont connue sous le régime déchu doit être un vieux souvenir. Ils ont formulé le v?u de voir réapparaître les paniers en lieu des sachets. Pour se faire ils ont demandé la diminution des prix du riz, de l'huile, de l'eau, l'électricité, téléphone et les loyers. Ces réduction va nous permette de prendre en compte nos besoins incompressibles, à savoir la santé, l'Education, l'alimentation et le transport ont relevé les responsables de la plus vieille centrale syndicale. Le moins qu'on puisse dire c'est que les revendications des travailleurs sont multiples. Le président Ouattara qui a déjà géré ce pays, de par son expérience saura trouver une solution aux problèmes des travailleurs.
Anzoumana Cissé


www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023