Nous nous inscrivons entièrement dans le message et l'appel lancé aux journalistes, aux promoteurs de media, et au président de la République. Dans le processus de réconciliation et de reconstruction les journalistes ont un rôle très important. Nous avons au niveau du GEPCI, fait plusieurs déclarations, ?uvré pour que les journaux soient redistribués, pour que la légalité soit également respectée au niveau du CNP. Je peux vous dire que tous les journalistes ont commencé à travailler, la sécurité des organes de presse est en train de se mettre en place. Je suis mieux placé pour savoir qui a souffert le martyr dans le secteur de la presse dans ce pays. Il ne peut y avoir de démocratie dans un pays sans presse de l'opposition, je crois que le président de la République a compris cela, et ?uvre pour que les journaux de l'opposition réapparaissent. Je crois que c'est ce message que le ministre Hamed Bakayoko est venu lancer aujourd'hui. Tous, nous devons travailler, mais dans le respect du citoyen ivoirien. En accompagnant nos gouvernants et non pas en les tirant vers le bas. Nous demandons au gouvernement de tout faire pour que nos confrères qui ne paraissent pas encore et qui ont la peur au ventre, justifiée ou pas justifiée, soient rassurés sur leur sécurité. Que leurs entreprises qui sont aujourd'hui entre les mains des FRCI leur soient rétrocédées et qu'ils commencent à travailler comme nous. Si nous constatons les dérapages, je pense que la loi est là et cette loi peut être appliquée.