Lentement mais sûrement les Forces républicaines débarrassent les villes de Côte d'Ivoire des armes disséminées par Laurent Gbagbo.
L'appel au dépôt des armes lancé par les Forces républicaines basées à Grand-Bassam à l'endroit des miliciens semble avoir porté des fruits. Petit ouf de soulagement pour les populations bassamoises, qui ne dormaient que d'un ?il avant l'arrivée des Frci. Hier mardi, la royauté de Moossou a remis de façon solennelle des armes aux Frci qu'elle a recueillies auprès de sa population. La remise solennelle des armes s'est faite à la cour royale en présence du corps préfectoral et des autorités politiques de la ville. Ce sont au total 6 armes de type Ak47, 6 chargeurs et des munitions. Ce qui porte à 12, le nombre d'armes ramassées par le capitaine Inza Fofana après avoir désarmé, des jours avant les éléments de la police maritime. Capitaine Inza Fofana du groupement tactique 5 qui a réceptionné les armes, a salué le travail de sensibilisation mené à grande échelle par la cour royale. Lequel a permis d'amasser ces armes dangereuses. Il a dit pouvoir compter sur la franche collaboration des uns et des autres pour réussir cette mission, laquelle vise à pacifier la ville. Nous sommes de passage dans cette ville. Notre mission est de vous sécuriser. Et cela est bénéfique pour vous. Faisons l'effort, main dans la main, pour la réussir , a-t-il lancé. Invitant ceux qui hésitent encore à venir déposer les armes sans crainte aux endroits ciblés. De son côté, la cour royale promet poursuivre cette tâche qu'elle s'est assignée avant l'arrivée des Frci dans la ville. Jean-Michel Moulod député-maire et président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a indiqué que la remise symbolique d'armes est une façon de dire aux détenteurs d'armes illicites qu'ils peuvent venir les déposer sans que le ciel ne leur tombe dessus. Il a invité les miliciens à tourner rapidement la page de la violence. Au cours des rencontres, les Frci avaient demandé aux détenteurs d'armes illégales de les déposer sans crainte aux endroits indiqués pour un retour à la normale.
Emmanuelle Kanga à
Grand-Bassam