samedi 7 mai 2011 par Nord-Sud

La question de l'hébergement risque d'être un casse-tête pour certains convives à la cérémonie d'investiture du président Alassane Ouattara dans la capitale politique, le 21 mai prochain.



Yamoussoukro prépare activement l'investiture du président Alassane Ouattara. Sans aucun doute, l'hébergement des hôtes sera un des problèmes à résoudre. Chose pas du tout aisée, car tous les réceptifs hôteliers affichent plein, ou presque pour la période du 17 au 22. Les 2 hôtels grand standing que sont l'hôtel Président et l'hôtel des parlementaires, sont d'office réquisitionnés par le comité d'organisation. Ce qui fait au moins 500 chambres réservées aux invités de marque.  Reste ceux classés ici ?'Bon (16), moyen (17) standing et hôtels de quartiers (36)'' pour un total de 1.835 chambres dans la commune de Yamoussoukro, décompte M. Yao Grégoire, président des Hôteliers de la capitale politique, par ailleurs membre de la sous-commission hébergement de l'investiture. Nettement insuffisant pour assurer le gîte à ceux qui arrivent de toute la Côte d'Ivoire. D'ailleurs, assure le promoteur de l'Hôtel le Phoenix, la sous-commission hébergement a demandé à chacun de ces réceptifs privés de lui réserver 3 chambres pour pallier les insuffisance.  Sans compter qu'elle va en prospection dans les villes environnantes comme Toumodi, Bouaflé et Djékanou pour trouver des chambres d'hôtel  poursuit M. Yao Grégoire. Qui ajoute que la sous-commission prévoit même d'utiliser les villas en construction si l'état d'avancement des travaux permet d'y mettre des matelas et héberger les arrivants. Toutefois, dit-il,  il reste encore des chambres pour la période. Mais nous préférons l'hébergement à long séjour, par exemple du 17 au 22 mai aux clients qui viennent pour u ou deux jours. Même dans ces conditions, la réservation verbale ne suffit pas. Il faut payer d'avance et cash pour être sûr d'avoir sa cham­bre. Et c'est ce que font ceux des ivoiriens qui veulent assister à la fête. Nous avons des réservations payées venant de partout : Bouaké, San Pedro, Daloa, Gagnoa et Abidjan, témoigne un hôtelier du cen­tre-ville chez qui les chambres les moins chères pour la circonstance reviennent à 15.000 F la nuitée.  Pour la période, il sera difficile de trouver mieux à Yamoussoukro , ajoute-t-il. Une occasion de se faire un peu d'argent après plus de 4 mois de disette consécutive à la crise postélectorale. C'est pourquoi le ?'syndicat'' des hôteliers a demandé à ses adhérents de mettre un point d'honneur à rendre leurs réceptifs propres et agréables. Pour les candidats au voyage de Yamoussoukro, le président Yao prévient :  C'est maintenant qu'il faut réserver au risque de ne rien trouver la semaine prochaine .

Ousmane Diallo à Yamoussoukro

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