Les échos de combats engagés par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) contre les mercenaires libériens qui cherchent leur chemin en direction de la frontière libérienne ont semé, hier, un grand vent de panique généralisé dans la ville de Soubré, lui donnant une allure de ville-morte.
Banques, écoles, marchés, services publics et privés ont baissé pavillon. La ville qui avait retrouvé son ambiance d'antan avec son beau monde s'est subitement vidée. Renseignement pris, les échos de combats entre Frci et mercenaires libériens dans des villages de la sous-préfecture d'Okrouyo ont fait monter la crainte au sein de la population, ajoutant à cela l'exode massif des populations des zones rurales de ces lieux de combat en direction de Soubré. Surtout que pour des raisons de sécurité, les Frci sont pratiquement parties toutes au front. Les banques ont fermé mettant de l'eau au moulin des vendeurs de rumeurs. Pourtant des sources proches des Frci, indiquent qu'il n'y a aucun péril en la demeure car les mercenaires libériens sont pris dans un étau dont ils ne pourront sortir. L'absence de moyen de communication, (la radio locale est fermée) ce sont des rumeurs de tout genre qui sont servies aux populations au grand plaisir de certains nostalgiques qui attendent que le miracle se produise. Signalons que pour régler une bonne fois pour toutes cette poche de résistance constituée de mercenaires des renforts en hommes et en armes sont arrivés d'Abidjan. Après avoir marqué un arrêt à Soubré, les renforts devraient faire mouvement vers la sous-préfecture d'Okrouyo, après avoir réussi à neutraliser une bonne partie des guerilleros libériens. Affaire donc à suivre.
K M Nadège à Soubré