lundi 30 mai 2011 par L'intelligent d'Abidjan

On le prenait pour un Bété ou pour un Dida, mais Jean Noël Abéhi est Attié, Abbey et Baoulé. Comme l'a dit le Premier ministre Charles Konan, Abéhi et ses frères d'armes ont cru bien faire ce qu'ils faisaient, même s'ils ont commis des excès et des abus. Parmi ceux qui ont accompagné Abéhi à la primature, il y avait beaucoup de ressortissants du Nord. Ils ont combattu aux côtés d'Abéhi, ils assument ce qu'ils ont fait mais ils ont rallié la République. Devait-on éviter de les protéger et les livrer à la mort ? Dans le cadre de la réconciliation nationale, et de la recherche de la vérité, ne faut-il pas mieux avoir un Abéhi vivant qu'un Abéhi mort ? Si le grand organisateur de l'affaire en l'occurrence Laurent Gbagbo est en vie, pourquoi les autres ne seraient pas en vie ?, explique un connaisseur du dossier qui annonce dans les jours à venir une sortie en faveur de la République du colonel Konan Boniface. Par ailleurs, Séka Séka et d'autres hommes en armes, encore en exil, exprimeraient de plus en plus la volonté de rentrer au pays.

C.K

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