lundi 30 mai 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Une grosse et sale affaire de faux et usage de faux circule en ce moment au tribunal de première instance d'Abidjan Plateau. A l'origine de ce scandale, un conflit entre deux opérateurs économiques, Marwan Al Anis et Soudan Fayez où le premier accusera le second de vol portant sur la somme de trois cents millions de nos francs. Mais le pot aux roses sera découvert quand Marwan Al Anis va produire une fausse grosse dans une affaire qui n'a jamais été inscrite dans les registres du tribunal. Il sera épinglé par les éléments des Forces Républicaines et gardé à vue à la Garde Républicaine. Tout sur cette scabreuse affaire où tout est faux.

Par quelle magie Marwan Al Anis a réussi à se faire produire une fausse grosse relative à une procédure judiciaire qui n'a jamais été enrôlée au tribunal de première instance d'Abidjan Plateau contrairement aux allégations de cette grosse (fac-similé) frappée du faux. Pourquoi, à quel dessein et qui sont les auteurs d'un tel complot ? A en croire Soudan Fayez, c'est à la faveur du mariage entre Marwan et sa soeur, May Soudan, que ce dernier intègre alors leurs différentes sociétés. Successivement, ils montent ensemble d'autres des sociétés pour élargir le cercle de leurs affaires. Malheureusement, cette ambiance de convivialité, dit-on, qui a contribué à la naissance de bon nombre de sociétés entre frères et s?urs Soudan et leur gendre et beau frère Marwan, va prendre du plomb dans l'aile. Toujours selon Soudan Fayez, Marwan Al Anis qui est caractérisé, soutient-il, par une boulimie financière déconcertante, va user des subterfuges pour pomper des sommes faramineuses au sein desdites sociétés. La supercherie ayant été découverte, les frères Soudan portent plainte contre Marwan avec constitution de partie civile en date du 17 février 2011 entre les mains du doyen des juges d'instruction près le Tribunal de première instance pour faux et usage de faux, abus de biens sociaux, abus de confiance et escroquerie. La prise de connaissance de cette plainte par Monsieur Marwan Al Anis, le gendre de la famille Soudan, a suffi, pour que celui-ci, très vite entreprenne des actions pour faire disparaître tous les éléments de preuves tangibles susceptibles de le compromettre sérieusement. A savoir, le licenciement de ses plus proches collaborateurs capables de témoigner contre lui, l'intimidation de ses associés, suivie de menaces de mort , fait déclarer Soudan Fayez. Pour lui, Marwan s'est rendu coupable de violence et voies des faits sur certains travailleurs de son personnel. Pendant l'absence de certains partenaires que sont, Soudan Rafic, Michel Jabre et de leurs collaborateurs Madame Claude Elanie Fares et de Madame JABRE, ont été tous victimes de pillage, de vol de documents à leurs domiciles. Ceux-ci, sont bizarrement cités dans une grosse de justice parue. D'après nos investigations, cette fausse grosse avait été remise aux mains des autorités militaires pour l'arrestation de ces mêmes victimes citées plus haut. N'eut été la vigilance de ces autorités militaires qui ont déjoué le complot, ces personnes innocentes seraient injustement arrêtées. Dans la mesure où le greffier en Chef, en la personne de Maître Zedia Bi B. Apollinaire, par correspondance n° 068 / 2011 du 25 mai 2011 (fac-similé) mentionne en ces termes : l'affaire relative au jugement civil n° 256/CIV4B du 22/04/2011, n'est pas inscrit dans nos registres. C'est pourquoi, j'affirme que ledit jugement est faux. Plus grave encore, les noms des juges au siège, assesseurs et greffier tels que mentionnés sur cette fameuse grosse ne sont pas connue de ce tribunal encore moins de sa quatrième chambre civile.
L'enquête qui suit son cours, établira les liens entre la fausse grosse et les faux documents fabriqués et qui avaient fait l'objet de la plainte chez le juge d'instruction. Aux dires de Soudan Fayez, ce complot de Monsieur Marwan Al Anis ne vise qu'à exproprier la famille Soudan de leurs biens. Son seul objectif, c'est de nous écarter, nous ses bienfaiteurs, de la gestion de tous nos sociétés, avec ma révocation sine die de la Présidence du Conseil d'Administration et celle de tous les administrateurs qui lui sont défavorables pour nommer les enfants de Ghassan Soudan, son complice, de sorte à ce que ceux-ci agissent en sa faveur au grand dam des autres frères SOUDAN, s'est-il insurgé. C'est en tout état de cause que Fayez et ses frères ont sollicité la bienveillance de Monsieur le Président du Tribunal de Première instance, de prendre des mesures conservatoires, en ordonnant le sursis à la tenue de l'assemblée générale de la société Adam Afrique, projetée le 06 Juin 2011 à 10 heures 00. Mais la grande question que bon nombre de personnes se posent c'est comment et avec la complicité de qui Marwan Al Anis a réussi à se faire établir une fausse grosse dans une affaire qui tend à salir nos juridictions. Nous y reviendrons.

Patrice Pohé

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