On la croyait éradiquer. Mais hélas, elle a refait surface. L'épidémie de choléra ou la ''maladie des mains sales'' sévit dans le District d'Abidjan. Les statistiques sont alarmantes. Selon l'Institut National de l'Hygiène Publique (INHP) sur 567 malades détectés, il y a 45 nouveaux cas et 3 décès. Les premiers cas d'épidémie de choléra découvert remontent au mois de janvier 2011. Et les districts sanitaires concernés étaient Adjamé, Yopougon et Abobo. Mais à la faveur de la crise postélectorale qui a entraîné le non ramassage des tas d'immondices, des cas ont été signalés dans la commune de Koumassi. Une personne y est décédée, a précisé le chef du service de la surveillance épidémiologique de l'Institut National d'Hygiène Publique (INHP), Dr Coulibaly Daouda. Il a relevé que la saison pluvieuse est une période de prédilection du choléra. Face à cette situation, l'INHP a décidé de réactiver son dispositif de lutte contre cette maladie qui avait été mis en place avant la crise postélectorale. La prise en charge des malades est gratuite et les médicaments sont disponibles a rassuré un médecin sous le couvert de l'anonymat. En tout cas, depuis la confirmation des cas de choléra à Koumassi, l'UNICEF participe à la riposte contre l'épidémie.
Anzoumana Cissé