samedi 11 juin 2011 par Le Patriote

C'est un homme du sérail. Voilà comment les acteurs du monde culturel présentent Maurice Kouakou Bandaman. Recevant ses charges de ministre de la Culture et de la Francophonie, hier à son cabinet- 22ème étage de la Tour E- au Platea, Maurice Bandaman a donné sa vision claire de ce que la Culture doit être avec lui sous l'ère Alassane Ouattara. La première puissance du monde, les Etats-Unis, ont bâti leur développement sur l'industrie culturelle. Ma mission est de faire de la Culture un levier du développement de la Côte d'Ivoire comme le café et le cacao le sont pour notre pays , a-t-il souhaité tout en rappelant que la Côte d'Ivoire doit la construction du Palais de la Culture, la tenue du Masa, des Grapholies et la création du Centre National des Arts et de la Culture (CNAC) à Alassane Ouattara alors Premier ministre. Peu avant le nouveau locataire du Département de la Culture, Jean-Marie Kacou Gervais, anciennement ministre des Affaires étrangères, Délégué à la Culture dans le précédent gouvernement, n'avait pas tari d'éloges pour l'homme qu'il connaît suffisamment : Vous êtes l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Car, le domaine de la culture est comme un bois sacré où seul les initiés ont le droit d'entrer. Vous êtes donc un initié, je ne doute pas du succès de votre mission. Présentant les dossiers qu'il laisse à M. Bandaman, l'ancien chef de la Diplomatie ivoirienne, a dépeint un décor désolant des structures sous tutelle du fait des pillages de la crise postélectorale: Vous arrivez dans un département où vous aurez des ruines à restaurer au Palais de la Culture et dans bien d'autres édifices .

Comme un poisson dans l'eau, Maurice Bandaman, écrivain et enseignant de lettres, est dans son milieu de prédilection où il dit compter sur la disponibilité du potentiel humain de qualité de son département.

Jean- Antoine Doudou

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023