jeudi 16 juin 2011 par Le Patriote

Navi Pillay, haut commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, a fait part mercredi de sa préoccupation concernant les violences imputées à des membres de la nouvelle armée ivoirienne du président Alassane Ouattara.

Les anciennes Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) forment désormais l'ossature de la nouvelle armée depuis la chute de l'ancien président Laurent Gbagbo le 11 avril dernier.
"Le manque de discipline et la violence de la part de l'armée nouvellement établie, les FRCI, qui est composée de différents groupes sans claire structure de commandement, sont (...) une source de sérieuse préoccupation", a déclaré Navi Pillay dans un communiqué.

"Des témoignages accusent ces soldats d'implication dans des violations des droits de l'homme à Abidjan comme dans le reste du pays, incluant des exécutions sommaires, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des viols, des pillages et de l'extorsion."

La Côte d'Ivoire, déjà sous le choc d'une guerre civile en 2002-2003, a plongé dans la violence à la suite du refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l'élection présidentielle du 28 novembre. Le conflit a fait 3.000 morts et plus d'un million de personnes déplacées.

Dans un rapport publié le 10 juin, le Conseil de Genève a déclaré que les deux parties au conflit avaient commis de graves atteintes aux droits de l'homme.

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