jeudi 16 juin 2011 par Nord-Sud

Formé à l'Académie Mimosifcom comme Zézéto, Gyapi, Kolo Touré, Yaya Touré ou encore Copa Barry, Né Marco a retrouvé la joie de jouer en Russie. Après de nombreuses blessures, il s'éclate au FC Kuban.


l Vous semblez avoir démarré la nouvelle saison russe en trom­be. Va-t-on enfin voir le vrai Né Marco ?
J'espère que oui. Je travaille très dur pour ça. J'ai retrouvé toutes mes sensations et, pour le moment, tout se passe bien. Je n'ai pas perdu mes qualités. En plus, je me sens frais et très bien parce que j'ai peu joué ces dernières années à cause de mes multiples blessures. Mais, tout cela fait désormais partie du passé. J'entame une nouvelle carrière.

l Le championnat russe vous convient-il ?
Oui. Il me convient. C'est d'ailleurs pourquoi je m'y comporte assez bien depuis l'ouverture de la saison. Mon profil sied bien à ce championnat.

l Quels sont ses caractéristiques?
Très technique et physique. En tout cas, le niveau est très bon. Là-bas, les équipes ont de gros moyens. Cela fait qu'elles recrutent de super jou­eurs étrangers. Cet apport relève considérablement le niveau des équipes et par ricochet celui du championnat russe. Alors, c'est très serré. C'est la raison pour laquelle les clubs russes réalisent de belles performances dans les compétitions européennes.

l Quels sont vos ambitions, cette saison, avec Kuban FC ?
Assurer rapidement le maintien du club. Il y a deux ans, on a été relégués, donc cette année, on veut préserver notre place dans l'élite. Si on assure rapidement cet objectif, on pourrait peut-être viser plus haut. L'appétit vient en mangeant. Actuellement, tout se passe bien pour nous. On est 3è au classement. On espère continuer sur cette belle lancée.

l N'avez-vous pas l'impression d'être loin des regards du sélectionneur national ?
Je ne pense pas vraiment à la sélection....Je suis déjà content de jouer au football et d'aider mon club à réaliser de bonnes performances. Le plus important pour moi, c'est de retrouver mon meilleur niveau et être performant en club. Si après le sélectionneur pense à moi, ce sera du bonus parce qu'on éprouve toujours un énorme plaisir à défendre les couleurs de son pays. Mais je ne suis pas obnubilé par l'idée de jouer en équipe nationale. Ce n'est pas ma priorité. Toutefois, je respecte beaucoup la sélection nationale que j'ai déjà connue. Et je suis vraiment content pour Seydou Doumbia qui est fréquemment sélectionné avec les Eléphants.

l Selon vous, que manque-t-il encore au groupe pour remporter une CAN ?
C'est difficile de répondre à cette question. Je ne peux pas porter de jugements objectifs ou vrais parce que je ne suis plus à l'intérieur de cette équipe. J'y étais en 2006 quand nous avions arraché la qualification pour le Mondial allemand. Depuis lors, je n'y ai plus mis les pieds.

l Les gens pensent que la guéguerre Ouégnin-Guillou est pour beaucoup dans les contre-performances des Eléphants. Partagez-vous cet avis?
Waouh ! Comme si ce sont les deux qui jouaient. Franchement, je ne sais quoi répondre ...

l Avez-vous des nouvelles de vos amis Joss, Madinho, Secreto, Badjan, Patcheco... ?
Oui, quelques uns... Bonne question. Cette époque me manque. Nous avons partagé tellement de bons moments ensemble....


Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo

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