vendredi 17 juin 2011 par Le Nouveau Réveil

Constater l'ampleur de la dégradation du réseau routier, afin d'y apporter des mesures correctives nécessaires. Tel est l'objectif de la tournée initiée par le premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, le jeudi 16 juin dernier dans les différentes communes de la ville d'Abidjan. Accompagné de Patrick Achi, ministre des Infrastructures économiques, Charles Diby Koffi, ministre de l'Economie et des finances, Dr Albert Mabri Toikeusse, ministre du Plan et du développement, Pierre Demba, coordinateur du Programme d'urgence (Puiur) de la banque mondiale, des directeurs généraux de l'Ageroute et du Fonds d'entretien routier (Fer), le chef du gouvernement, sous une pluie battante, s'est rendu à Yogougon (Saguidiba) et à la gare routière d'Adjamé, au quartier Marie-Thérèse Houphouët Boigny, entre 8 heures et 9 heures. Ensuite, le locataire de la primature a circulé sur le boulevard du port et le boulevard de Vridi. Ainsi que le grand carrefour de Koumassi, le boulevard du Gabon, le grand carrefour de Marcory. Enfin, vers12h30mn, le chef du gouvernement et sa délégation ont pris la mesure du niveau de délabrement des routes d'Abobo Samaké, Sagbé (Derrière rail et Pk 18). Partout où le Premier ministre est passé, les routes n'existent que de nom. Tout le bitume a volé en éclat. Nids de poules par-ci, caniveaux bouchés et inondations par-là. Les routes sont dans un piteux état. A l'issue de cette tournée, le premier ministre a livré ses impressions à la presse. " Je pense qu'il y a urgence à agir ! C'est pourquoi, je demande fortement au ministre Patrick Achi, en liaison avec le ministre Mabri, de me produire en (2) deux semaines une communication en conseil des ministres. Cette communication doit dire aux Ivoiriens comment, et avec quels moyens et quand on règle les problèmes que nous avons constatés. Une fois que le ministre aura fait sa communication en conseil des ministres, il nous proposera un mécanisme de suivi et le gouvernement sera sûr que tout soit suivi avec célérité et pragmatisme". Il ajoutera par la suite " Maintenant, ce n'est plus des discours, des belles paroles ou même de la politique. Mais il faut travailler de façon concrète pour donner des solutions aux Ivoiriens et tenir ses engagements. Il appartient au ministre technique de dire quels sont les tronçons urgents et prioritaires. Je le dis et je le répète, nous sommes un gouvernement de mission. Nous devons travailler pour régler les préoccupations du quotidien des Ivoiriens".

SERGE AMANY

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