vendredi 17 juin 2011 par Le Patriote

Aider le gouvernement à résoudre les problèmes qui me semblent urgents. C'est ainsi que le président de la Nouvelle alliance démocratique de Côte d'Ivoire pour la Justice, le Développement et la Paix a résumé la conférence de presse qu'il a animée hier à l'Espace Manvy à Angré. Le Pr. Blé Blé Charles , au cours de son intervention, s'est appesanti sur quelques sujets de l'actualité sociopolitique nationale. Notamment le refus de l'ancien parti au pouvoir d'entrer au gouvernement. Sur cette question, le président Blé Blé Charles estime que le Front populaire ivoirien, en refusant d'entrer au gouvernement, n'a pas été bien inspiré. Selon lui, à certains moments de la vie, il ne faut pas rester sur la réaction primaire. Il faut plutôt chercher à prendre toute sa place dans le déroulement des affaires de la nation , a-t-il conseillé. Car, estime-t-il, c'est au sein du gouvernement que se règlent les problèmes majeurs et pressants du pays, en l'occurrence le sort des nombreuses personnalités et autres militants du FPI arrêtés suite à la crise postélectorale. Au demeurant, mener la politique de la chaise vide en année électorale nous semble suicidaire pour le FPI , a-t-il regretté. S'agissant de la composition du gouvernement, lui-même, le président de la NADCI-JDP s'est abstenu de porter pour le moment un jugement mais, il a, toutefois, reconnu tel que composé, ce gouvernement ressemble à un gouvernement de mission et que c'est dans cette option que le président de la République a fait ses choix. C'est un gouvernement de mission. Il faut le laisser travailler. Dans 6 ou 8 mois, on verra , a-t-il indiqué. Le président de la NADCI-JDP a également plaidé pour le retour de tous ceux qui se retrouvent actuellement en exil après la crise postélectorale et demande au chef de l'Etat de donner, personnellement, des gages de sûreté aux uns et aux autres afin de les encourager à revenir au pays et dans leurs villages. A cet effet, il plaide pour le retrait des forces combattantes des villages pour les encaserner, si besoin en était, dans les grandes agglomérations et chefs-lieux de région. Il a, pour terminer, demandé au nouveau gouvernement de prendre les mesures idoines pour juguler la récession économique qui guette en ce moment, la Côte d'Ivoire suite à la grave crise postélectorale qui a vu la destruction de la grande partie de l'outil de production de notre pays.

Jean-Claude Coulibaly

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