mardi 21 juin 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Le ministère de l'Industrie a eu une rencontre le vendredi 17 juin 2011, avec le secteur privé. Au menu des discussions, l'impact de la crise postélectorale sur les entreprises et les mécanismes de dédommagement. C'était au siège de la CGECI (Coordination Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire) sis à Abidjan-Plateau.

Je viens de remettre au ministre, un document qui évalue l'impact de la crise postélectorale sur les entreprises. Mais qui ne fait pas cas des PME (Petites et Moyennes entreprises). Nous sommes à 938 milliards de FCFA de dommage direct et indirect. Les dommages directs représentent 138 milliards de FCFA. Les autres sont des dommages indirects , a indiqué le président du patronat ivoirien, M. Jean Kacou Diagou, au sortir de cette séance de travail. Les dommages indirects, explique-t-il, sont les pertes sèches des entreprises au cours de la période de crise postélectorale. Des entreprises ont eu à payer les salaires de leurs employés alors qu'ils n'ont pu travailler , a-t-il dit. Toutefois, il précise : J'ai été très clair avec le ministre. En 2004, l'Etat a pris des mesures fiscales. Cette fois-ci, le dommage est beaucoup plus important . Pour le ministre de l'industrie, M. Dosso Moussa, l'Etat compte sur le secteur privé pour la croissance économique. L'Etat de Côte d'Ivoire veut que le secteur privé soit le moteur de la croissance alors l'Etat va mettre la main à la poche, a-t-il tranché. Bien entendu, l'impact étant différent d'une entreprise à une autre, le dédommagement n'interviendra qu'après l'inventaire et le diagnostic des dommages subis.
K. Hyacinthe

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