Frais de transport élevés, absence de moyens de locomotion, racket tous azimuts sur les routes. Ce sont là quelques unes des raisons évoquées par la présidente de la Fédération nationale des commerçants de vivriers de Côte d'Ivoire (Fenacovici) pour expliquer la cherté des denrées alimentaires. Face au ministre du Commerce qui recevait sa délégation, Irié Lou Colette, a dit sa disponibilité à travailler avec la tutelle qui reste un partenaire-clé du système.
Mais, elle a surtout exprimé son v?u de voir l'Etat accroître son appui financier aux commerçants de vivriers. Par ailleurs, la présidente Irié Lou a ébauché un projet de vente des produits vivriers au kilo ainsi que la dotation des régions en camions de transport. Ce qui pourrait faciliter le transport des produits vers les grandes villes. Pour sa part, le ministre Dagobert Banzio a insisté sur la nécessité pour les femmes d'utiliser désormais des paniers en lieu et place des sachets. Objectif, préserver leur environnement fortement dégradé. M. Banzio s'est engagé à collaborer en bonne intelligence avec les différentes structures en vue de la relance des activités commerciales.
S.A