Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), Alassane Salif N'Diaye, absent du pays pendant la crise postélectorale, a salué samedi à Gagnoa, sa localité d'origine, l'intervention militaire de la France et de l'ONUCI qui a mis fin à la souffrance des Ivoiriens.
Lors d'une interview, Alassane Salif N'Diaye a fait savoir que l'option militaire était une nécessité devant quelqu'un (l'ex-président, Laurent Gbagbo, ndlr) qui ne voulait pas quitter le pouvoir et qui a utilisé tous les moyens, même les plus horribles pour se maintenir au pourvoir .
Il s'est donc réjoui qu'en deux jours, la France, à travers la Force licorne, et l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), ont fait usage de la force légitime pour nous débarrasser de Laurent Gbagbo et son régime .
Le secrétaire général de l'UDPCI a exprimé sa déception devant la tergiversation de certains chefs d'Etat de la CEDEAO à faire usage de la force légitime , pour mettre fin à la crise postélectorale. Selon lui, cela a créé un contexte à l'origine des milliers de morts alors que à l'inverse, il y a eu infiniment moins de morts pendant l'intervention de la Licorne et de l'ONUCI .
(AIP)
jmk/cmas