par Ministères
Les chefs des villages de Tabakoroni et Pononkélé se sont engagés à respecter les conclusions du comité de médiation qui a été mis en place pour régler à l'amiable le conflit foncier qui les opposait depuis 2012 avec des regains de tension qui ont parfois conduit au pire. Les chefs Diabaté Djomoko de Tabakoroni et Koné Dossouko de Pononkélé se sont serré la main, le vendredi 27 Octobre 2017, à la mairie de Kouto, promettant d'enterrer définitivement la hache de guerre, à l'issue d'une rencontre avec le Ministre de la Communication, de l'Economie Numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, en présence de l'Administration préfectorale, de nombreux cadres de la localité et des chefs traditionnels. Le ministre Bruno KONE, également porte-parole du gouvernement et par ailleurs député de la Circonscription électorale de Bléssegué-Kouto à l'entame de son propos n'est pas allé du dos de la cuillère pour asséner ses vérités à ses parents. Il n'est pas normal que nos problèmes de terre se terminent en morts. () Evitons toutes les réactions violentes et évitons d'aller à cette extrémité. () Nous déplorons ces deux morts. () Il faut que nous puissions régler ce problème en frères comme si nous étions dans la même case , a-t-il martelé. Poursuivant, le ministre Bruno KONE a demandé à toutes les parties impliquées dans ce conflit foncier de s'en tenir au respect des engagements pris. Toutes les parties se sont accordées sur la délimitation proposée par les Autorités préfectorales et les Chefs de canton. Que cette délimitation soit respectée de tous. () Celui qui va déroger à cette décision va répondre de ses actes. () Nous sommes dans un Etat de droit , a averti le député de Bléssegué-Kouto. Et de faire cette mise en garde à l'endroit de certains cadres : Je lance un appel singulier aux cadres qui seront tenus pour responsables et vont assumer leurs actes devant la justice. Qu'ils arrêtent de manipuler nos parents . A cette occasion, il a exhorté les chefs coutumiers à préserver la paix et la cohésion sociale, et de favoriser le dialogue en ?uvrant pour le développement de leurs localités respectives. Pour sa part, le Secrétaire Général de Préfecture, Dayoro Jean Firmin, a mis en garde tous les fauteurs de trouble. Nous allons démasquer tous les fauteurs de trouble. () Ils répondront tous de leurs actes devant la justice. () Nous interpellons les chefs sur leur responsabilité. () Qu'ils sachent qu'on peut démettre un chef s'il ne rentre pas dans la logique de paix du Gouvernement. () Sans paix, il ne peut pas avoir de développement , a-t-il averti renchéri. Pour terminer, toutes les parties impliquées dans ce conflit foncier ont réaffirmé leur engagement à la paix, à l'union afin de mettre en avant le développement de la région. Elles ont, à cette fin, lancé un appel solennel au pardon.
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