mardi 5 juillet 2011 par Ivoire-Presse

Les Frontistes continuent de rêver, Ils multiplient les griefs, fabriquent des arguments fantaisistes, donnent dans l'illusion, or ce qui est dit, est dit, les législatives auront bel et bien lieu avant la fin de 2011 .

La Commission Electorale Indépendante est retournée au Labo depuis le retour d'exil de son Président. Youssouf BAKAYOKO et son équipe travaillent discrètement mais efficacement à huiler la machine électorale en vue des derniers réglages pour les législatives devant se tenir avant la fin de cette année. Le dernier scrutin national, devant mettre fin à la gestion par
ordonnance dont les ivoiriens se souviendront encore longtemps des abus qu'en a fait l'ex président, actuellement assigné en résidence surveillée à Korhogo dans le nord du pays. Le leitmotiv reste le même ; offrir aux ivoiriens des élections démocratiques, transparentes et acceptables par tous.

La démocratie implique le partage du pouvoir entre l'Exécutif et le
Législatif, pour ne citer que ces deux pouvoirs qui sont l'émanation directe de
la volonté populaire. Nous devons impérativement doter le pays d'un parlement
légal, maintenant que les présidentielles sont achevées a martelé un
Commissaire, proche collaborateur du Président BAKAYOKO qui a requis l'anonymat.
C'est la volonté du Président Alassane Ouattara qui a déjà procédé à la
désignation de son représentant au sein de la Commission Electorale
Indépendante, comme le prévoient les textes qui organisent l'organigramme de la
Commission .

Les instances de la CEI (le Bureau et la Commission Centrale) vont siéger dès
cette semaine sur les questions pendantes. L'on saura plus sur la liste
électorale qui va servir à ce scrutin, les nouveaux majeurs déjà enrôlés ou pas
pourront-ils prendre part ou non au vote ? La liste de 55.000 personnes recalées
va être prise en compte ? Au centre des aménagements, vont également figurer la
question du découpage électoral ainsi que celle des nouvelles personnalités qui
vont intégrer les instances de la CEI dans le cadre de sa recomposition, suite à
l'élection du nouveau Président de la République de la formation d'un nouveau
Gouvernement. Youssouf BAKAYOKO fera par la suite des propositions concrètes au
Gouvernement sur le chronogramme et les contraintes matérielles et financières
auxquelles les différents acteurs devront faire face. Même tous les griefs et
revendications fantaisistes, soulevés par l'opposition politique trouveront des
réponses. Il est clair que, la CEI ne se démarquera pas de sa boussole :
l'Accord politique de Ouagadougou et les autres Accords subséquents. Le dernier
CPC avant le scrutin présidentiel dit-on a établi une directive toujours en
vigueur. Tout autre initiative contraire serait du dilatoire et pourrait nous
conduire dans l'incertitude, ce qu'aucun ivoirien n'est plus prêt à accepter.
Le FPI et les Pro-Gbagbo gagneraient à faire preuve de lucidité, pour occuper la
place qui est la leur au sein cette Institution, mais surtout se conformer à la
loi, dans l'intérêt bien compris des ivoiriens. L'alibi d'une sous
représentation du FPI à la Commission Electorale Indépendante, ne sauraient
suffire à entacher la régularité d'une élection, encore moins la détention de
son leader, M. Laurent GBAGBO. Vivement qu'ils le comprennent, la CEI n'est pas
et ne doit pas être la chasse gardée d'un parti ou d'une coalition, c'est tout
le sens du serment prêté par ses membres au moment de leur prise de fonction.
Fort heureusement ; le Président Youssouf BAKAYOKO, très attaché aux règles
n'est pas du genre à distraire, et saura avec diplomatie annihiler toutes les
velléités anarchistes.

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