mercredi 6 juillet 2011 par L'intelligent d'Abidjan

Le siège de la COSOPCI (coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique) a, le mardi 5 juillet 201, servi de cadre pour les défenseurs de droits humains pour donner leur position sur les crimes en Côte d'Ivoire.

?' La stratégie d'enquêtes et de poursuites du procureur Luis Moreno Ocampo devra rester la plus objective et impartiale possible. C'est pourquoi, il faut que les crimes de 2002 soient pris en compte''. Tel a été l'essentiel de la déclaration faite par Me Ali Ouattara, président de la CI-CPI (Coalition Ivoirienne pour la Cour pénale internationale). Aussi, a-t-il regretté que le procureur de la CPI déclare qu'il n'a pas d'éléments solides d'accusation concernant les
crimes de 2002. C'est pourquoi, au nom de la société civile, il souligne que les défenseurs des droits humains en Côte d'Ivoire sont disponibles à lui fournir des éléments à cet effet. Quant à la mission effectuée par une délégation de cette Cour internationale conduite par Fatou Bensouda, la société civile se dit satisfaite mais elle demande qu'il faut éviter une justice à double vitesse ou une justice des vainqueurs sur les vaincus. Répondant aux questions des journalistes, Ali Ouattara et Traoré Wodjofini de la COSOPCI se sont voulu
convaincants. A la question de savoir quelle est la procédure d'extradition suite aux mandats d'arrêt lancés par le procureur Koffi Simplice contre Blé Goudé et autres, les deux hommes précisent que tous les Etats-membres de l'ONU sont obligés de coopérer via
leur justice nationale. Quant à la loi d'amnistie votée relativement aux crimes de 2002 par l'Assemblée nationale, le président Ouattara indique que la CPI ne reconnaît pas cette loi car il s'agit, ici, de crime de sang.

Et de conclure que les défenseurs des droits humains ne sont ni avec les gouvernants ni avec l'opposition.

M.Ouattara

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