mardi 12 juillet 2011 par Le Patriote

Les sélections nationales (hommes et dames) sont engagées sur plusieurs fronts cette année. Mais vu la situation délétère qui prévaut à la fédération ivoirienne de basketball (FIBB), il est à craindre de la participation ivoirienne à l'Afrobasket masculin à Madagascar (17-28 août). Tout simplement parce que la fédération, malgré la transition conduite par Emmanuel Amichia, semble vivre sans véritable pouvoir. Koré Moïse, de son exil au Ghana, contrôle l'équipe nationale avec l'aide de Carlo Viera. Une situation décriée par Emmanuel Amichia que nous avons joint hier au téléphone. C'est un dossier difficile à gérer. Le vice-président chargé des équipes nationales est Agui Mathieu. C'est lui qui est chargé de confectionner le budget. Depuis 2008, le président Koré Moïse a contacté deux de nos jeunes frères en France en l'occurrence Carlo Viera. C'est ce dernier qui se fait passer pour le manager de l'équipe nationale et c'est lui qui s'est permis de faire un budget via Koré, a précisé le président de la transition. Choisi pour gérer la période transitoire avant les élections, Amichia est depuis le 25 juin dernier, le garant de la fédération devant les autorités compétentes. Ce qui lui a permis d'ouvrir un nouveau compte de la fédération au siège de la SGBCI sur lequel il est habilité à faire des opérations avec le secrétaire général, Guillaume Fandjinou ou le président de la commission jeunes, Amon Noël. Toute chose qui devrait pallier l'absence de Koré Moïse dont le mandat a expiré depuis le 24 mars dernier. Malheureusement, dans la pratique et en l'absence de nouvelles élections, c'est toujours lui qui dirige la fédération. Si Koré arrive à tout contrôler même en exil, c'est que le comité mis en place par les clubs a démissionné et refuse d'assumer ses responsabilités. Une vision que réfute Amichia : Agui a fait la Coupe du monde avec l'équipe. Il a vu des choses qui ne lui ont pas plu. Pour l'Afrobasket 2011, il a demandé des éléments au président Koré pour faire le budget. Il n'a pas répondu favorablement et continue de travailler avec le fameux Carlo bien que ce dernier ne soit pas membre du bureau fédéral. Ce qui est un manque de considération pour l'équipe dirigeante qui est en place, a rétorqué le président du comité de transition.

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