Il n'y a plus rien de normal que lorsque les peuples vivent dans l'union et la parfaite entente. Le Gouro et le Sénoufo sont des alliés depuis la création de ce monde. On ne comprendra pas aujourd'hui, pour des problèmes politiques ces deux entités se regardent en chien de faïence . a dit, en substance le parrain de la cérémonie de réconciliation et cohésion sociale organisée le week-end dernier par les communautés Gouro et Sénoufo de Diallodougou dans la sous-préfecture de Bazré. Le parrain, premier adjoint au maire de Sinfra par ailleurs, directeur départemental associé de campagne du président Alassane Ouattara, dans le département de Sinfra, Guessan Bi Anatole dit Zita, est monté alors au créneau pour lancer un appel vibrant aux populations Gouro et Sénoufo qui ont choisi de faire la paix. Soyez en parfaite communion avec vous-mêmes et surtout avec vos voisinages. Car rien de positif ne sortira lorsque vous avez en vous la haine, la méchanceté et le mensonge a-t-il déclaré. A cette occasion, les différents chefs traditionnels, Gouro, Baoulé, Sénoufo assis côte à côte, ont provoqué la grande joie. Hier,, ils étaient à couteaux tirés. Aujourd'hui, ils sont réunis autour d'un seul objectif, la réconciliation. Selon lui, Diallodougou gros villgae centre regroupant 7.000 âmes, a donné l'aspect d'un village où il fait bon vivre. Si aujourd'hui, la guerre nous a mis en retard, c'est simplement parce que nous avons donné dos au dialogue, seconde religion du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne. C'est pourquoi, avec Alassane Ouattara, affirme-t-il, nous devons nous unir pour reconstruire la Côte d'Ivoire nouvelle .Précédant le maire, Dagnogo Karim, commissaire poltique et président du comité d'organisation, a, au nom du comité d'organisation, révélé qu'après la crise post-électorale qui a mis à mal la cohésion sociale entre Gouro et Sénoufo, le temps est venu d'aller à la paix. Tous se sont inscrits dans la droite ligne et la vision du chef de l'Etat, à savoir faire de la réconciliation leur cheval de bataille .
Jacquelin Mintoh.