Entamée depuis samedi dernier, la tournée du secretare général du PDCI et président du directoire du RHDP, s'est achevée dans la sous-préfecture de Saioua, hier, par les étapes de Dahira 2 et Gazehio. Où il a prôné la réconciliation et le pardon entre autochtones et allogènes pour un retour définitif de la paix. Hier mercredi, Djédjé Mady était à Dahira 2 et à Gazéhio, dans le canton Yokoloo où il a lancé un message d'union et exhorté à l'apaisement. Il a rappelé les fondements de la crise et les souffrances morales et physiques endurées par les militants et les populations proches du Rhdp, tout le temps que celle-ci a duré. Djédjé mady a par ailleurs expliqué les raisons qui ont poussé le Pdci et Henri konan Bédié à soutenir Alassane Ouattara et aussi, la nécessité de tout mettre en ?uvre pour lui permettre de réussir sa mission de redressement. " Malgré les menaces et les intimidations dont vous avez été l'objet, vous êtes restés dignes et attachés à vos idéaux... Alassane est le choix du Pdci et de Bédié parce qu'il est le meilleur."soutiendra-t-il avant de poursuivre " ce n'est pas la France qui a mis Alassane Ouattara au pouvoir. Ce sont les Ivoiriens. Gbagbo a perdu les élections. Et quand on perd des élections, on s'en va sans faire la guerre. Gbagbo a voulu s'accrocher au pouvoir et vous a mis dans la souffrance. Mais vous devez sortir des rancunes contre ceux qui vous ont brimés hier. l'heure est désormais à la paix et à la réconciliation. Ce n'est pas le président Ouattara seul qui va redresser le pays malade. Ce sont tous les Ivoiriens, main dans la main, qui reconstruiront ce pays. C'est Alassane Ouattara qui a sauvé la vie de Gbagbo, alors que lui Gbagbo a emprisonné, au Golf, pendant quatre mois votre fils que je suis. C'est encore lui, Alassane, qui a fait évacuer, par son médecin personnel, Désiré Tagro à la Pisam, pour tenter de lui sauver la vie. Il faut que vous sachiez la vérité. Disposons nos coeurs et nos esprits à aller à la paix. Voilà ce que le président Alassane m 'envoie vous dire", expliquera-t-il à ses frères. C'est pourquoi, a-t-il estimé, rien ne justifie les comportements de défiance de certains de ces parents vis-à-vis des forces républicaines, qui, dira-t-il, " ne sont pas venues ni pour tuer ni pour brimer qui que ce soit"." Les Frci ont un devoir de sécurisation et de maintien de l'ordre. Chacun doit se mettre au travail et les aider à réussir leur mission. Beaucoup d'armes ont été distribuées ici. Sortez-les de la brousse et remettez-les aux Frci pour vous-même, votre sécurité, car on ne construit pas un pays avec des armes", leur a lancé Djédjé Mady. Avant de mettre le cap sur Issia où il est attendu pour la suite de sa tournée.
D. Konaté
(correspondant régional)