mercredi 20 juillet 2011 par Le Patriote

Il n'y a pas de paix sans justice. Cette vérité a été réaffirmée par la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CIPCI). C'était à l'occasion de la commémoration de la journée de la justice internationale. A cette occasion la CIPCI a organisé la 4e édition des grands débats de la CIPCI pour la justice , autour du thème : Contributions et formes de justice pour une paix durable en Côte d'Ivoire . Trois communications ont été faites à cette occasion sur: présentation de la CPI et situation en cours d'analyse : le cas de la Côte d'Ivoire ; Justice transitionnelle : comment réussir en Côte d'Ivoire et Justice ivoirienne : fonctionnement et mode de saisine des différentes juridictions . Tous les intervenants ont été constants sur un fait. : Pas de réconciliation sans justice . Pour les panelistes, pour rien au monde, il ne faut laisser prospérer l'impunité. D'où la nécessité d'un devoir de vérité, suivi des poursuites pénales le cas échéant, d'une reforme institutionnelle.

Dans son intervention, d'avant le démarrage du panel, Ali Ouattara, président de la CICPC a indiqué que sa structure ?uvre toujours pour que les victimes des violations graves des droits de l'homme en Côte d'Ivoire soient prises en compte, aussi bien par les autorités ivoiriennes que par la Cour pénale internationale. Aussi, s'est-il réjoui de la volonté des autorités actuelles d'avoir permis et facilité la venue en Côte d'Ivoire de la CPI pour une mission d'évaluation. Il faut selon lui, aller plus loin en ratifiant l'APIC (Accord sur les privilèges et immunités de la CPI et le statut de Rome. En outre, il a demandé que les victimes de la crise ivoirienne soient prises en compte. Il a, en outre, indiqué que les enquêtes doivent débuter à partir de 2002. Comme autre proposition, il a souhaité qu'à l'instar des autres pays, la journée de la justice internationale, soit commémorée officiellement en Côte d'Ivoire.

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