Le nouveau pouvoir ivoirien ne devrait pas avoir de souci quant à l`embauche et à la formation des jeunes. Le patronat ivoirien par la voix de son président, Jean Kacou Diagou en a donné l`assurance au ministre d`Etat, ministre de l`Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné et son collègue de l`Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Ibrahim Cissé. C`était lundi dernier dans les locaux de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (CGECI). La Côte d`Ivoire amorce une nouvelle dynamique. Nous sommes prêts à appuyer les autorités pour réussir cette dynamique qui passe par la formation de nos jeunes et surtout leur insertion dans nos entreprises. Mais pour cela, le gouvernement doit mettre en pratique certaines dispositions convenues entre les deux parties , a-t-il fait savoir. Il s`agit de l`âge limite de la retraite qui devrait être fixé à 60 ans, de la reforme de la CNPS, de la revalorisation du SMIG, un environnement judicaire fiable, la sécurisation des biens et des personnes, la redynamisation de l`AGEP, le partenariat entre le secteur privé et le secteur public, la création de filières d`enseignement adaptées au besoin des entreprises, la professionnalisation des enseignements . Pour les deux ministres, ces préoccupations sont au c?ur du nouveau gouvernement ivoirien. Pour nous, il est essentiel qu`il y ait une adéquation entre la formation et l`emploi mais aussi un cadre réglementaire qui devrait vous permettre de travailler et d`employer ou d`offrir des stages à vos jeunes frères , a indiqué le ministre de l`Emploi. Des propos appuyés par celui de l`Enseignement supérieur : Rien ne peut se faire sans un cadre formel . Si ces conditions sont réunies, il n`y a pas de raison, a conclu, le patron de la CGECI que sa structure n`appuie pas l`Etat pour désamorcer la bombe à retardement que constituent des milliers de jeunes sans emploi.
Thiery Latt