mercredi 20 juillet 2011 par Nord-Sud

Le patron de la maison de verre de Treichville n'a pas eu le soutien politique, qu'il espérait en vue de briguer un nouveau mandat à la tête de la fédération ivoirienne de football. Face à cette adversité, Jacques Anouma a préféré déposer les armes. En outre, sous la pression de sa famille (épouse et enfants), il n'a pas souhaité poursuivre l'aventure. Et sachant qu'il n'aurait plus les coudées franches pour mener son affaire, JA n'a pas écouté ceux qui ont tenté de le convaincre à s'engager à nouveau. Mais l'homme, très réaliste, n'a pas voulu emprunter le même train qu'eux. Il n'entend pas faire le mandat qui pourrait être de trop. Et à cinq mois de la prochaine Coupe d'Afrique des nations, Anouma sait qu'il serait pris pour cible en cas d'une nouvelle contre-performance des Eléphants après les échecs de 2008 et 2010. Ce qui pourrait le fragiliser davantage dans son ambition de briguer la présidence de la Confédération africaine de football en 2013. Il veut plus de sérénité dans sa conquête de l'Afri­que. En ce qui concerne Dieng Ousseynou, le soutien politique a aussi fait défaut. En privé, il répétait à ses proches que tant qu'il n'aurait pas ce soutien-là, il ne s'engagera pas dans cette bataille. Rappelons que le futur ex-président de la Fif, Anouma et son prédécesseur, Dieng Ousseynou, avaient tour à tout été reçus, il y a de cela quelques semaines par le président du PDCI, Henri Konan Bédié, à Daoukro.

Choilio Diomandé

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