mercredi 20 juillet 2011 par Nord-Sud

En solidarité avec les victimes de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide, la Coalition ivoirienne pour la cour pénale internationale (CI CPI) s'est entretenue, hier à l'hôtel Pullman avec ses pairs de la société civile, le ministère de la justice et autres organisations onusiennes sur le thème Contributions et formes de justice pour un paix durable en Côte d'Ivoire. A l'occasion, la Commission dialogue, vérité et réconciliation a été l'objet de critiques. Selon le vice-président, Drissa Traoré, la commission que dirige Charles Konan Banny pourrait porter en elle-même les germes de son échec dans la mesure où ses prérogatives et les textes la régissant ne sont pas préalablement définis avant sa formation. D'où le problème de la qualité de ses membres du fait qu'ils ne répondent pas à des critères élaborés qui justifieraient leur choix. Par conséquent, Charles Konan Banny devra pallier a ces manquements afin que son installation soit plus éfficace. Car, il faut qu'au sortir de l'ensemble du processus, exhorte-t-il, la Côte d'Ivoire ne connaisse jamais plus de guerre. Pour Ali Coulibaly, président de cette coalition, une réconciliation vraie et un développement harmonieux du pays impliquent que toutes les victimes de la crise soient prises en compte en débutant les enquêtes à partir de 2002. Cette organisation ?uvre pour que les victimes des violations graves des droits de l'Homme soient l'objet d'attention aussi bien des autorités ivoiriennes que de la cour pénale internationale. C'est pourquoi, elle souhaite que soit ratifier le Statut de Rome et l'Accord sur les privilèges et immunités de la CPI par la Côte d'Ivoire.

Franck Koffi

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