mercredi 27 juillet 2011 par Nord-Sud

La délégation du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (Cps/Ua) a débuté ses séances d'écoute, hier, au 10è étage de l'hôtel Ivotel au Plateau, où elle est basée. Ses interlocuteurs ont été, successivement, Adama Bictogo, ministre de l'Intégration africaine, Emile Ilboudo ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire conduisant ses homologues africains, Ambroise Madtha Nonce apostolique, doyen du corps diplomatique. Selon des sources proches des consultations, ces derniers ont soulevé la question de la précarité de la sécurité. Ils ont aussi rappelé que des enlèvements d'individus ont semé la psychose à un moment donné de la sortie de crise. Toujours selon cette même source, les intervenants se sont félicités des efforts du gouvernement pour ramener totalement la paix dans le pays. Interrogé à la fin des travaux, le diplomate burkinabé convient qu'il y a des défis énormes à relever, comme l'a dit le président de la République, SEM Alassane Ouattara . Pour Emile Ilboudo, un des défis notamment, c'est le problème de sécurité, de l'unité du pays et des problèmes de procès . La sécurité était également au menu des échanges avec Ndolamb N'Gokwey, Représentant spécial-adjoint du Secrétaire général de l'Onu. Le coordonnateur humanitaire qu'il est aussi pour le Système des Nations Unies a fait le point de l' ambiance civile en Côte d'Ivoire , selon le chef de la délégation de l'Ua, l'ambassadeur béninois Ferdinand Montcho. Il a indiqué à la presse que sa mission collecte des faits fiables auprès des acteurs de la crise ivoirienne avant de faire quoi que ce soit . Aujourd'hui, si aucun changement n'intervient dans son programme, la mission échangera successivement, à leurs sièges respectifs, avec la Convention de la société civile ivoirienne (Csci) du Dr Patrick N'Gouan, le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratique et la paix (Rhdp). En début d'après-midi, ce sera au tour du président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko, et celui de la Commission dialogue, vérité, réconciliation, Charles Konan Banny d'exposer.

B.I.

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